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Muhammad Anbari a été arrêté le 22 mars 2013 par des agents des services de renseignement de l'armée de l'air dans le quartier d'Al-Oqaiba à Damas. Le lendemain, les forces de sécurité l'ont conduit chez lui et ont fouillé sa maison en sa présence. C'était la dernière fois que la famille de M. Anbari voyait le jeune homme. Alkarama craint pour sa vie, étant donné qu'il y a des motifs sérieux de croire qu'il risque d'être torturé alors qu'il est disparu au vu des nombreux cas de détenus victimes de torture qui continuent de nous être rapportés.

Avant son arrestation, Muhammad Anbari, âgé de 31 ans, était employé dans une boutique. Le 22 mars, à 22 heures, des agents des services de renseignement de l'armée de l'air l'ont arrêté dans un commerce situé rue Bagdad dans le quartier d'Al-Oqaiba de Damas, sans mandat de justice et sans l'informer des raisons de son arrestation. Le lendemain, M. Anbari a été reconduit chez lui et les forces de sécurité ont fouillé sa maison. Elles ont non seulement confisqué ses objets de valeur mais aussi intimidé ses proches. Sa famille a vu qu'il portait des marques sur le visage et semblait être dans un très mauvais état, probablement à cause des tortures qu'il avait subies. Il a ensuite été emmené dans un lieu inconnu.

Depuis ce jour, aucune information officielle n'a été communiquée à sa famille sur sa situation. Selon nos sources, il aurait été emmené dans un bâtiment connu sous le nom de Commandement aérien qui est sous le contrôle des services de renseignement de l'armée de l'air dans le quartier d'Abou Roummaneh à Damas. Il aurait été détenu là-bas pendant une semaine, avant d'être placé dans un centre de détention des services de renseignement à l'aéroport militaire d'Al-Mazza. Néanmoins, étant donné que les autorités refusent de donner la moindre information à son sujet, le sort de M. Anbari reste inconnu.

Alors que M. Anbari est disparu, Alkarama craint pour sa vie ainsi que pour son intégrité physique et mentale, en particulier au vu des nombreux cas de victimes de tortures et de décès sous la torture en Syrie. Alkarama a soumis le cas de M. Anbari au Groupe de travail sur les disparitions forcées de l'ONU afin qu'il intervienne auprès des autorités syriennes pour que son sort soit clarifié et qu'il soit protégé contre toute nouvelle violation de ses droits.