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قتل الصحفيين الفلسطينيين

Le 2 novembre, le monde a célébré la Journée internationale pour mettre fin à l'impunité des crimes contre les journalistes, alors que l'occupation israélienne continue sans relâche sa guerre contre les journalistes et les journalistes dans la bande de Gaza et les territoires palestiniens occupés. 

Selon le Syndicat des journalistes palestiniens, au moins 174 journalistes palestiniens ont été tués en une seule année, dont 19 femmes journalistes. Près de 200 journalistes ont été blessés à des degrés divers, et de nombreuses victimes parmi les journalistes ont été exterminées avec leurs familles. 

Le Comité des libertés du Syndicat des journalistes palestiniens a documenté 1 639 crimes et violations contre le journalisme en Palestine depuis le début de la guerre d'extermination menée par Israël. 

Rachid Mesli, directeur de l'organisation Alkarama, a affirmé que « l'occupation israélienne cible délibérément les journalistes et les médias au cours de ses opérations militaires en cours dans la bande de Gaza pour dissimuler la vérité et faire disparaître les témoins des crimes de guerre et de génocide qui ont dévasté la région, causant la mort et les blessures de plus de 150 000 civils, en majorité des femmes et des enfants ». 

Selon le Syndicat des journalistes palestiniens « l'armée israélienne a tué, en une année de guerre d'extermination massive dans la bande de Gaza, plus de deux fois le nombre de journalistes tués chaque année dans le monde entier ». 

Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a déclaré à cette occasion que « les dernières années ont été marquées par un taux alarmant de décès dans les zones de conflit, en particulier à Gaza, où le plus grand nombre de journalistes et de travailleurs des médias ont été tués dans une guerre depuis des décennies ». 

L'ONU indique que « mettre fin à l'impunité des crimes commis contre les journalistes est l'un des défis les plus complexes de notre époque et une condition essentielle pour garantir la liberté d'expression et l'accès à l'information pour tous les citoyens ». 

Les observations de l'UNESCO en 2023 montrent que plus de 50 % des cas d'assassinats de journalistes ont eu lieu dans des zones de crise et de conflit, et que les chiffres continuent d'augmenter au premier semestre 2024. 

Alkarama constate l'absence de mesures dissuasives face à la politique de ciblage des journalistes par l'armée israélienne à Gaza. 

Dans sa déclaration à l'occasion de la Journée internationale pour mettre fin à l'impunité des crimes contre les journalistes, l'Union européenne a condamné fermement les attaques contre les journalistes, appelant à des actions urgentes et efficaces pour protéger les journalistes et les travailleurs des médias. Cependant, aucune sanction concrète n’a été prise contre le gouvernement israélien. 

À noter que l'Assemblée générale des Nations Unies a proclamé, dans sa résolution 68/163, le 2 novembre comme Journée internationale pour mettre fin à l’impunité des crimes contre les journalistes, en exhortant les États membres à adopter des mesures concrètes pour combattre la culture actuelle d'impunité.