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اليوم الدولي لضحايا العدوان

Le 4 juin marque la Journée internationale des enfants victimes innocentes de l'aggression, une commémoration qui prend cette année un écho particulièrement tragique alors que les enfants de Gaza vivent un enfer quotidien. Les attaques israéliennes meurtrières les pourchassent jusque dans les zones de déplacement, les rues, les tentes et même sur les lits d’hôpitaux. 

À cette occasion, Alkarama appelle la communauté internationale à assumer pleinement ses responsabilités : protéger les enfants de Gaza, traduire les responsables en justice, et œuvrer concrètement à l’instauration d’un environnement sûr garantissant aux enfants palestiniens leur droit à la vie, à la dignité, à l’éducation et à des soins appropriés. 

Une journée instaurée par l’ONU 

Le 19 août 1982, lors de la septième session extraordinaire d’urgence de l’Assemblée générale des Nations Unies consacrée à la question palestinienne, l’ONU exprimait sa profonde indignation face au « nombre élevé d’enfants palestiniens et libanais innocents victimes des agressions commises par Israël ». C’est ainsi que le 4 juin a été proclamé Journée internationale des enfants victimes innocentes de l'aggression. 

Cette journée vise à reconnaître la souffrance des enfants à travers le monde exposé aux violences physiques, psychologiques et émotionnelles. Elle réaffirme également l’engagement des Nations Unies à défendre les droits de l’enfant, conformément à la Convention relative aux droits de l’enfant, le traité sur les droits humains ayant été ratifié le plus rapidement de l’histoire. 

Une enfance sacrifiée à Gaza 

Malgré ces engagements internationaux, les enfants dans de nombreuses zones de conflit – y compris dans le monde arabe – continuent de subir des violations graves et systématiques. À Gaza, les chiffres les plus récents sont effroyables : depuis le début de la guerre, le 7 octobre 2023, jusqu’à mai 2025, plus de 16 500 enfants ont été tués, dont 908 nourrissons n’ayant pas atteint leur première année. 

L’UNICEF rapporte quant à elle que plus de 50 000 enfants ont été tués ou blessés à Gaza depuis le début du conflit, révélant l’ampleur dramatique de la catastrophe humanitaire qui frappe la population infantile du territoire. 

Ces statistiques, déjà alarmantes, pourraient être en deçà de la réalité en raison des difficultés d’accès à certaines zones et de l’impossibilité de récupérer les corps toujours enfouis sous les décombres. 

Comme le rappelle l’ONU : « Chaque jour, les enfants vivant dans des régions dévastées par les conflits affrontent une terreur indicible. Nulle part ils ne sont en sécurité — ni dans leurs maisons, ni dans les rues, ni à l’école, ni même à l’hôpital. » 

« Pris au piège entre les lignes de front, les enfants sont exposés à des niveaux de violence extrêmes : meurtres, blessures, enlèvements, violences sexuelles, attaques contre les établissements scolaires et médicaux, ainsi que le déni d’accès à l’aide humanitaire pourtant vitale. », ajoute l’ONU.