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اليوم الدولي للقضاء على التمييز العنصري

Alkarama est convaincue que l’égalité entre les êtres humains est une grande valeur humaine et représente la pierre angulaire du système des droits de l’homme. 

Alkarama affirme fermement que toute violation ou remise en cause de cette valeur, que ce soit sur le plan théorique ou pratique, entraîne d’innombrables violations et injustices. Cela se reflète dans la littérature des Nations Unies. Le 21 décembre 1965, l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale en vertu de la résolution 2106 (XX), marquant ainsi une étape importante vers l’éradication du racisme à l’échelle mondiale. 

En tant que premier traité international fondamental en matière de droits de l’homme, cette convention a ouvert la voie à de futurs progrès dans ce domaine. Elle réaffirme un engagement ferme à éliminer la discrimination raciale et à promouvoir l’égalité, soutenant ainsi les efforts continus pour lutter contre les idéologies et pratiques racistes, dans le but de favoriser la compréhension et l’unité mondiale, exemptes de toute ségrégation raciale. 

Le 26 octobre 1966, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la résolution 2142 (XXI), désignant le 21 mars comme la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, à célébrer chaque année. Ce jour-là, en 1960, la police a ouvert le feu sur une manifestation pacifique à Sharpeville, en Afrique du Sud, contre les « lois sur les laissez-passer », tuant 69 personnes. 

La Déclaration universelle des droits de l’homme stipule dans son premier article : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. » 

Les textes de l’Assemblée générale des Nations Unies soulignent que tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits et qu’ils ont la capacité de contribuer de manière constructive au développement de leurs sociétés. L’Assemblée générale, dans sa dernière résolution, insiste également sur le fait que tout principe de supériorité raciale est scientifiquement faux, moralement condamnable, socialement injuste et dangereux, et qu’il doit être rejeté, tout comme les théories qui tentent de définir l’existence de races humaines distinctes. 

Néanmoins, le monde continue d’être témoin de pratiques graves qui violent le principe d’égalité et traduisent un sentiment de supériorité raciale et d’alignement sur des bases discriminatoires, comme en témoigne le soutien illimité de certains gouvernements occidentaux à l’occupation israélienne en Palestine, qui constitue en elle-même une forme d’apartheid.