14 juin 2010
Alkarama vient d'apprendre que MM. Ibrahim Moujahid et Tarek Khidr, respectivement arrêtés le 08 mars et le 25 mars 2010 ont tous deux été libérés le 12 juin 2010.
M. Ibrahim Mohamed Moujahid avait été arrêté le 8 mars 2010 par les agents de sécurité de l’institut d’art de Kwaisna alors qu’il procédait à l’affichage d’un communiqué des étudiants pour soutenir la mosquée d’Al Aqsa (Jerusalem). Ces agents l’ont amené à leur office où ils l’ont attaché et violemment battu sur toutes les parties du corps.
Alkarama avait adressé une communication le 28 avril 2010 au Rapporteur spécial sur la torture et au Groupe de travail sur la détention arbitraire pour lui demander d'intervenir auprès des autorités égyptiennes afin que celles-ci ordonnent une enquête exhaustive et impartiale sur les actes de tortures qu'a subis M. Moujahid, d'en établir les responsables et de les sanctionner.
M. Moujahid a été libéré le 12 juin 2010 de la prison de Damenhour où il a été détenu. Nous maintenons cependant notre demande initiale visant à faire déclarer que sa privation de liberté est arbitraire et qu’il doit être indemnisé en conséquence pour la période pendant laquelle il a été arbitrairement privé de sa liberté.
M. Tarek Khidr, étudiant et militant des droits de l'homme, avait quant à lui été arrêté le 26 mars à l'université d'Alexandrie par des agents des services généraux d'investigation qui l'ont emmené vers une destination inconnue. Alkarama a alerté le groupe de travail sur les disparitions forcées, le 12 avril 2010, le priant d'intervenir en urgence auprès des autorités égyptiennes. Il a été libéré le 12 juin 2010 après une détention au secret de deux mois et dix-sept jours.
Nous rappelons que le rapport du Groupe de travail sur l’Examen périodique universel (EPU) relatif à l'Egypte vient d'être adopté par le Conseil des droits de l'homme vendredi 11 juin 2010. Quelques délégations ont recommandé lors de cet Examen que « les personnes placées en détention administrative sans qu’aucune charge n’ait été retenue contre elles doivent faire l’objet d’un procès équitable ou être libérées immédiatement ». Les autorités égyptiennes ont accepté cette recommandation. Il faut espérer qu'elle sera rapidement suivie de libérations de toutes les personnes détenues arbitrairement.
M. Ibrahim Mohamed Moujahid avait été arrêté le 8 mars 2010 par les agents de sécurité de l’institut d’art de Kwaisna alors qu’il procédait à l’affichage d’un communiqué des étudiants pour soutenir la mosquée d’Al Aqsa (Jerusalem). Ces agents l’ont amené à leur office où ils l’ont attaché et violemment battu sur toutes les parties du corps.
Alkarama avait adressé une communication le 28 avril 2010 au Rapporteur spécial sur la torture et au Groupe de travail sur la détention arbitraire pour lui demander d'intervenir auprès des autorités égyptiennes afin que celles-ci ordonnent une enquête exhaustive et impartiale sur les actes de tortures qu'a subis M. Moujahid, d'en établir les responsables et de les sanctionner.
M. Moujahid a été libéré le 12 juin 2010 de la prison de Damenhour où il a été détenu. Nous maintenons cependant notre demande initiale visant à faire déclarer que sa privation de liberté est arbitraire et qu’il doit être indemnisé en conséquence pour la période pendant laquelle il a été arbitrairement privé de sa liberté.
M. Tarek Khidr, étudiant et militant des droits de l'homme, avait quant à lui été arrêté le 26 mars à l'université d'Alexandrie par des agents des services généraux d'investigation qui l'ont emmené vers une destination inconnue. Alkarama a alerté le groupe de travail sur les disparitions forcées, le 12 avril 2010, le priant d'intervenir en urgence auprès des autorités égyptiennes. Il a été libéré le 12 juin 2010 après une détention au secret de deux mois et dix-sept jours.
Nous rappelons que le rapport du Groupe de travail sur l’Examen périodique universel (EPU) relatif à l'Egypte vient d'être adopté par le Conseil des droits de l'homme vendredi 11 juin 2010. Quelques délégations ont recommandé lors de cet Examen que « les personnes placées en détention administrative sans qu’aucune charge n’ait été retenue contre elles doivent faire l’objet d’un procès équitable ou être libérées immédiatement ». Les autorités égyptiennes ont accepté cette recommandation. Il faut espérer qu'elle sera rapidement suivie de libérations de toutes les personnes détenues arbitrairement.