23 juin 2010
M. Khaled Kasem a été interpellé le 8 juin 2010 dans un cybercafé à Alexandrie, traîné dans la rue et battu à mort sous les yeux de nombreux passants. Suite aux protestations, une enquête a été ouverte par le parquet.
Alkarama s'est adressée le 23 juin 2010 aux Rapporteurs spéciaux sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, et sur la torture leur demandant d'intervenir auprès des autorités égyptiennes afin que celles-ci ouvrent une enquête exhaustive et impartiale sur la violation du droit à la vie de M. Khaled KASEM, établissent les responsabilités, fassent traduire Egypte : Décès sous la torture de M. Khaled Kasem en justice et condamner les auteurs. Il est aussi nécessaire d'insister sur le fait que l'Etat prenne des mesures efficaces pour empêcher que de telles violations ne se reproduisent.
M. Khaled Mohamed Saeed KASEM, âgé de 28 ans, célibataire, réside à Alexandrie où il exerçait la profession de commerçant. Le 08 juin 2010 à 23 heures, quatre agents de police ont pénétré dans le cybercafé situé rue Boubasste pour procéder à son interpellation. Le gérant de l’établissement leur ayant demandé de quitter les lieux, M. Khaled KASEM a été brutalement traîné à l’extérieur, sur la voie publique, où il a été violemment battu et torturé au point d’entraîner sa mort sous les yeux des nombreux passants.
Les agents du poste de police de Sidi Jaber qui étaient en civil ont été identifiés par les témoins présents sur les lieux au moment des faits ; il s’agit des officiers :
- Mahmoud Salah MAHMOUD,
- Ismaïl SLIMANE,
- Mohamed THABET
- Ahmed OTMAN
Devant la violence des coups portés par les agents, la victime s’est effondrée sur le sol et a très vite perdu connaissance. Les policiers se sont sauvagement acharnés sur lui alors qu’il se trouvait inanimé sur le sol en continuant à lui porter de violents coups de pied sur la tête et le visage.
Les nombreux témoins ont rapporté que les agents ont ensuite embarqué la victime dans leur véhicule avant de revenir quelques instants plus tard sur les lieux du drame où ils ont jeté le corps sans vie de M. Khaled KASEM sur la voie publique.
La nouvelle de cet assassinat par des policiers s’étant répandue dans la ville d’Alexandrie, de nombreux citoyens sont sortis dans la rue pour protester contre les agissements des services de sécurité et contre l’impunité dont ils jouissent après les assassinats et autres exactions contre la population.
Devant la mobilisation de l’opinion publique en Egypte et la médiatisation de ce cas par plusieurs chaînes de télévision arabes, le Parquet de Sidi Jaber saisi d’une plainte par la famille de la victime, a été contraint d’ouvrir une enquête quelques jours plus tard.
L’assassinat de Khaled KASEM par des agents publics est révélateur du climat d’impunité qui entoure les agissements des membres des services de sécurité en Egypte.
Ces pratiques tendent à se généraliser et à se perpétuer en raison notamment de l’impunité quasi totale qui est assurée aux auteurs par les autorités publiques égyptiennes dans le cadre de loi d’Etat d’urgence qui vient d’être à nouveau prolongée.
Alkarama s'est adressée le 23 juin 2010 aux Rapporteurs spéciaux sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, et sur la torture leur demandant d'intervenir auprès des autorités égyptiennes afin que celles-ci ouvrent une enquête exhaustive et impartiale sur la violation du droit à la vie de M. Khaled KASEM, établissent les responsabilités, fassent traduire Egypte : Décès sous la torture de M. Khaled Kasem en justice et condamner les auteurs. Il est aussi nécessaire d'insister sur le fait que l'Etat prenne des mesures efficaces pour empêcher que de telles violations ne se reproduisent.
M. Khaled Mohamed Saeed KASEM, âgé de 28 ans, célibataire, réside à Alexandrie où il exerçait la profession de commerçant. Le 08 juin 2010 à 23 heures, quatre agents de police ont pénétré dans le cybercafé situé rue Boubasste pour procéder à son interpellation. Le gérant de l’établissement leur ayant demandé de quitter les lieux, M. Khaled KASEM a été brutalement traîné à l’extérieur, sur la voie publique, où il a été violemment battu et torturé au point d’entraîner sa mort sous les yeux des nombreux passants.
Les agents du poste de police de Sidi Jaber qui étaient en civil ont été identifiés par les témoins présents sur les lieux au moment des faits ; il s’agit des officiers :
- Mahmoud Salah MAHMOUD,
- Ismaïl SLIMANE,
- Mohamed THABET
- Ahmed OTMAN
Devant la violence des coups portés par les agents, la victime s’est effondrée sur le sol et a très vite perdu connaissance. Les policiers se sont sauvagement acharnés sur lui alors qu’il se trouvait inanimé sur le sol en continuant à lui porter de violents coups de pied sur la tête et le visage.
Les nombreux témoins ont rapporté que les agents ont ensuite embarqué la victime dans leur véhicule avant de revenir quelques instants plus tard sur les lieux du drame où ils ont jeté le corps sans vie de M. Khaled KASEM sur la voie publique.
La nouvelle de cet assassinat par des policiers s’étant répandue dans la ville d’Alexandrie, de nombreux citoyens sont sortis dans la rue pour protester contre les agissements des services de sécurité et contre l’impunité dont ils jouissent après les assassinats et autres exactions contre la population.
Devant la mobilisation de l’opinion publique en Egypte et la médiatisation de ce cas par plusieurs chaînes de télévision arabes, le Parquet de Sidi Jaber saisi d’une plainte par la famille de la victime, a été contraint d’ouvrir une enquête quelques jours plus tard.
L’assassinat de Khaled KASEM par des agents publics est révélateur du climat d’impunité qui entoure les agissements des membres des services de sécurité en Egypte.
Ces pratiques tendent à se généraliser et à se perpétuer en raison notamment de l’impunité quasi totale qui est assurée aux auteurs par les autorités publiques égyptiennes dans le cadre de loi d’Etat d’urgence qui vient d’être à nouveau prolongée.