02 fév 2009
Abdullah Al Nuaimy, citoyen bahreïni, a été détenu par les Etats Unis d'Amérique au Camp de Guantanamo Bay pendant plus de 04 années avant d'être libéré sans jugement le 05 novembre 2005. Il s'est rendu par route le 29 octobre 2008 en Arabie Saoudite. Arrêté au poste frontalier, il a disparu depuis plus de trois mois.
Alkarama a adressé au Groupe de travail sur les disparitions forcées, au Rapporteur spécial sur la torture et à la Représentante spéciale pour les défenseurs des droits de l'homme une communication pour leur demander d'intervenir en urgence auprès des autorités saoudiennes.
M. Abdullah Madjed Sayah AL NUAIMY est âgé de 26 ans et demeure au Bahreïn. Il a constitué après sa libération de Guantanamo un Comité de soutien aux prisonniers de Guantanamo et a été particulièrement actif dans le domaine des droits humains dans son pays et a collaboré avec plusieurs ONG de droits de l'homme.
Il a été interdit de voyager par les autorités de son pays jusqu'à la levée récente de cette interdiction, le mois de septembre 2008.
C'est dans ces conditions qu'il s'est rendu par route le 29 octobre 2008 vers 12h00 en Arabie Saoudite accompagné d'un ami. Il a été arrêté au poste frontière du pont Fahd entre les deux pays par les services de sécurité saoudiens et emmené vers une destination inconnu.
Selon le témoin qui l'accompagnait et qui n'a pas été inquiété pour sa part, les agents ayant arrêté M. Al Nuaimy ne lui ont donné aucune raison ni présenté aucun mandat.
La famille a été alertée le jour même et a d'abord cru qu'il s'agissait d'un simple contrôle et qu'il serait rapidement libéré. Après quelques jours d'attente, elle a entamé des démarches au niveau des autorités du Bahreïn, lié par des accords bilatéraux de sécurité avec l'Arabie saoudite.
M. Al Nuaimy a réussi à alerter son épouse quelques secondes par téléphone vers le 20 décembre 2008 pour lui dire qu'il était détenu par les services de sécurité en Arabie Saoudite mais qu'il ignorait le lieu exact.
La famille s'est notamment adressée au ministère des affaires étrangères du Bahreïn, à l'ambassade d'Arabie Saoudite à Manama et à l'ambassade du Bahreïn à Riyad mais n'a obtenu aucune précision ou information de la part des autorités d'Arabie Saoudite.
Le ministère des affaires étrangères du Bahreïn l'a cependant récemment informée que les autorités saoudiennes ne reconnaissent pas sa détention. Ce déni de reconnaissance de sa détention par les autorités d'Arabie saoudite inquiète particulièrement son épouse et sa famille qui ignorent tout de son sort et du traitement dont il fait actuellement l'objet.
M. Al Nuaimy est incontestablement victime dans ces conditions de disparition forcée puisqu'il a été arrêté par des agents de l'état et que les autorités refusent d'admettre le détenir et de révéler en conséquence le sort qui lui est réservé et l'endroit où il se trouve.
Alkarama a adressé au Groupe de travail sur les disparitions forcées, au Rapporteur spécial sur la torture et à la Représentante spéciale pour les défenseurs des droits de l'homme une communication pour leur demander d'intervenir en urgence auprès des autorités saoudiennes.
M. Abdullah Madjed Sayah AL NUAIMY est âgé de 26 ans et demeure au Bahreïn. Il a constitué après sa libération de Guantanamo un Comité de soutien aux prisonniers de Guantanamo et a été particulièrement actif dans le domaine des droits humains dans son pays et a collaboré avec plusieurs ONG de droits de l'homme.
Il a été interdit de voyager par les autorités de son pays jusqu'à la levée récente de cette interdiction, le mois de septembre 2008.
C'est dans ces conditions qu'il s'est rendu par route le 29 octobre 2008 vers 12h00 en Arabie Saoudite accompagné d'un ami. Il a été arrêté au poste frontière du pont Fahd entre les deux pays par les services de sécurité saoudiens et emmené vers une destination inconnu.
Selon le témoin qui l'accompagnait et qui n'a pas été inquiété pour sa part, les agents ayant arrêté M. Al Nuaimy ne lui ont donné aucune raison ni présenté aucun mandat.
La famille a été alertée le jour même et a d'abord cru qu'il s'agissait d'un simple contrôle et qu'il serait rapidement libéré. Après quelques jours d'attente, elle a entamé des démarches au niveau des autorités du Bahreïn, lié par des accords bilatéraux de sécurité avec l'Arabie saoudite.
M. Al Nuaimy a réussi à alerter son épouse quelques secondes par téléphone vers le 20 décembre 2008 pour lui dire qu'il était détenu par les services de sécurité en Arabie Saoudite mais qu'il ignorait le lieu exact.
La famille s'est notamment adressée au ministère des affaires étrangères du Bahreïn, à l'ambassade d'Arabie Saoudite à Manama et à l'ambassade du Bahreïn à Riyad mais n'a obtenu aucune précision ou information de la part des autorités d'Arabie Saoudite.
Le ministère des affaires étrangères du Bahreïn l'a cependant récemment informée que les autorités saoudiennes ne reconnaissent pas sa détention. Ce déni de reconnaissance de sa détention par les autorités d'Arabie saoudite inquiète particulièrement son épouse et sa famille qui ignorent tout de son sort et du traitement dont il fait actuellement l'objet.
M. Al Nuaimy est incontestablement victime dans ces conditions de disparition forcée puisqu'il a été arrêté par des agents de l'état et que les autorités refusent d'admettre le détenir et de révéler en conséquence le sort qui lui est réservé et l'endroit où il se trouve.