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Des experts des droits de l'homme des Nations Unies (*) ont déclaré que l'Égypte utilisait les services judiciaires spéciaux concernés par les affaires de terrorisme pour cibler les défenseurs des droits de l'homme, faire taire les dissidents et détenir des militants malgré la pandémie de Covid-19.

Un tribunal saoudien vient de condamner l'économiste, Essam Al-Zamel, au terme de trois années de mesures arbitraires et d'un procès aux normes inéquitables, à 15 ans de prison pour sa critique du plan de développement porté par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salman et connu sous le nom de "Saudi Vision 2030".

La tristement célèbre date du 2 octobre marque  le second anniversaire du meurtre du Journaliste saoudien Jamal Khashoggi au consulat de son pays à Istanbul  le 2 octobre 2018.

Depuis sa création en 2004, Alkarama a soumis de nombreux cas de personnes sujettes à de longues périodes de détention arbitraire, de torture et de mauvais traitements aux procédures spéciales de l'ONU, notamment au Groupe de travail sur la détention arbitraire (GTDA). Jusqu'à présent, tous les cas soumis au GTDA ont conduit à des avis favorables, indiquant la nature arbitraire des détentions.

Un groupe d'experts internationaux des droits de l'homme de l'ONU a condamné la peine de prison prononcée contre le journaliste et défenseur des droits humains algérien Khaled Drareni, qui est devenu un symbole de la liberté de la presse dans son pays. Dans un communiqué, les experts ont appelé les autorités algériennes à annuler la condamnation et à le libérer immédiatement.

Un Groupe d'experts internationaux des Nations Unies sur le Yémen  a déclaré qu'il existait des preuves crédibles que l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, les Houthis, le gouvernement yéménite et le Conseil de transition du Sud ont commis des crimes de guerre et d'autres violations au Yémen.

« Si vous n’êtes pas vigilants, les journaux arriveront à vous faire détester les gens opprimés et aimer ceux qui les oppriment. 

À la suite des réformes du Code pénal introduites par l’adoption de la loi n° 20-06 du 28 avril 2020, Alkarama a demandé à plusieurs experts indépendants de se saisir conjointement de la situation des droits et libertés fondamentales en Algérie qui ne cessent de se dégrader depuis l’avènement du Hirak en février 2019.

Alkarama a appris que, dimanche 29 août 2020, les autorités saoudiennes ont libéré le prédicateur yéménite Abdulaziz Al-Zubairi,qui avait subi la disparition forcée et trois mois de détention.
Le 29 juin, Alkarama a écrit au Groupe de travail des Nations Unies sur les disparitions forcées au sujet de M. Al-Zubairi, qui a été arrêté à sa résidence de la Mecque le 20 mai 2020.

Le 4 septembre 2020, Alkarama a saisi la Haut-Commissaire aux droits de l’homme des Nations Unies, Michelle Bachelet, suite à la campagne de désinformation et de dénigrement menée par les autorités officielles à travers l’APS (Algérie Presse Service) et l’ENTV (Établissement Public de Télévision, la chaine officielle de l’État algérien).

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