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Un groupe d'experts indépendants des Nations Unies sur les droits de l'homme a mis en garde contre les risques «graves et inutiles» auxquels sont confrontés les défenseurs des droits de l'homme arrêtés en Égypte en raison d'une détention provisoire prolongée. Les experts ont déclaré, dans un communiqué de presse, que les risques sont les plus évidents pendant la pandémie de Covid-19, et ont appelé les autorités à faciliter la libération des détenus souffrant de maladies chroniques ou détenus sans base légale adéquate. 

Le 14 novembre 2017, Alkarama a soumis au Comité des disparitions forcées un appel urgent concernant le cas de Mounir Al Jabouri. Il a été arrêté le 14 avril 2014, avec deux de ses cousins par des membres de la 17e division de l'armée irakienne. Tous les efforts de la famille d’Al Jabouri pour le localiser au fil des ans sont restés vains.

Les autorités égyptiennes ont confirmé le 13 août 2020 que le leader politique et membre des Frères musulmans, le Dr Essam Al-Aryan, était décédé dans sa cellule de la tristement célèbre prison d'Al-Aqrab à la suite d'une crise cardiaque. Al-Aryan a été arrêté à l'aube du mercredi 30 octobre 2013, à la suite du coup d'État militaire mené par l'armée égyptienne dirigée par Abdel Fattah El-Sissi, qui a renversé le président élu, Mohamed Morsi.

Le Comité des droits de l'homme (CDH) avait été saisi en novembre 2016 par Alkarama du cas d'Ahmed Khalil Mahmoud Braih, l'un des fondateurs et des principaux dirigeants du Front Polisario, kidnappé par des agents du DRS en plein centre d'Alger, la matinée du 6 janvier 2009.

Alkarama a saisi  le Groupe de travail des Nations Unies sur les disparitions forcées ou involontaires (GTDF) concernant la situation du Dr Abdurahman Mohamed Arjili Ghoma, l’ancien vice-ministre des victimes de la guerre et des personnes disparues, enlevé par des hommes armés à Tripoli le 8 juin 2016 alors qu'il se rendait à son travail .

Alkarama a déposé, lundi 28 juillet 2020, une communication au Comité des droits de l'homme des Nations Unies concernant Maître Messoud Menniche, un avocat algérien kidnappé par les services de sécurité dans la wilaya de Blida le 6 avril 1996.

Le 5 juin 2020, le groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire (GTDA) a adopté l'avis 7/2020, déclarant la détention de Fadel Breica arbitraire. D'origine sahraouie et résidant en Espagne, M. Breica a été arrêté par des membres du Front Polisario alors qu'il rendait visite à sa mère malade dans le camp de réfugiés de Smara à Tindouf (Algérie).

Ce jour marque le 7e anniversaire du procès inéquitable de 94 défenseurs des droits de l'homme, opposants politiques et activistes aux Émirats arabes unis. Selon les experts des Nations Unies et des ONG, les procès ne respectaient manifestement pas les normes minimales qui incombent à un  procès équitable.

Alkarama a lancé aujourd'hui son rapport annuel sur la situation des droits de l'homme dans la région arabe pour l'année 2019. Le rapport couvre 20 pays et est disponible en trois langues, l'arabe, l'anglais et le français.

La chambre correctionnelle de la Cour d'Alger a condamné aujourd’hui à une peine d'une année d'emprisonnement ferme M. Karim Tabou, figure du mouvement de contestation pacifique né dans le pays né le 22 février 2019.  

M. Karim Tabou (42 ans) est le porte-parole de l'Union démocratique et sociale (UDS), un parti qu'il a créé en novembre 2012. Il a été, de 2006 à 2011, premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS), parti d’opposition algérien fondé en septembre 1963 par Hocine Aït Ahmed.

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