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Ahmad Bakdones, militant pacifiste syrien âgé de 30 ans, a été arrêté le 19 mai 2012 par des agents des services de renseignement généraux et amené à la prison centrale de Damas. Ses proches, qui ont pu lui rendre visite plusieurs fois entre le 20 octobre et la seconde moitié de décembre 2012, sont à chaque fois sortis très préoccupés par la grave dégradation de son état de santé due aux tortures subies en détention. Début avril 2013, sa famille a appris de manière informelle qu'il aurait été transféré à la prison de Sednaya, centre de détention connu pour les graves tortures qui y pratiquées et pour les nombreux décès suspects de détenus Alors que son transfert n'a pas été confirmé, Alkarama craint pour son intégrité physique et mentale étant donné qu'il y a des motifs sérieux de croire qu'il risque d'être torturé alors qu'il est disparu.
Depuis qu'Ahmad Bakdones milite, son appartement a été maintes fois perquisitionné par les services de sécurité. Le 19 mai 2012, des agents des services de renseignement généraux l'ont arrêté sans mandat de justice et sans l'informer des raisons de son arrestation. Ses proches ont appris à travers des sources informelles que, suite à son arrestation, il a été emmené au centre de détention Al Khateeb à Damas. Le 20 octobre 2013, il a été transféré à la prison centrale de Damas à Adraa, où sa famille a pu lui rendre plusieurs visites. Ses proches rapportent qu'il se trouvait dans un état de santé déplorable dû aux graves tortures subies en détention. Outre les signes de fractures apparents sur son corps, Ahmad avait également développé des problèmes respiratoires.
Depuis la seconde moitié de décembre 2012, ses proches n'ont plus été autorisés à lui rendre visite et n'ont pu obtenir la moindre information à son sujet auprès des autorités. C'est donc par des voies officieuses qu'ils ont appris qu'il aurait été vu à la section d'Al Mazza contrôlée par les services de renseignement généraux. Au début du mois d' avril 2013, ils ont appris qu'Ahmad aurait été transféré à la prison Sednaya, connue pour les graves tortures qui y sont pratiquées ainsi que pour les nombreux décès suspects de détenus. Néanmoins, aucune information officielle n'a été communiquée à la famille et M. Bakdones reste donc toujours disparu
Aujourd'hui, Alkarama a soumis le cas d'Ahmad Bakdones au Groupe de travail sur les disparitions forcées de l'ONU afin de solliciter leur intervention urgente auprès des autorités syriennes