Arrêté par des agents des services de la sécurité politique à Al-Mansoura le 20 octobre 2007, Azam Hassan a ensuite été directement transféré au département de la Sécurité politique à Al-Tawahi. Il avait été arrêté deux fois auparavant en 2005 et 2006. Suite à sa première libération, il devait se rendre tous les mois au siège du département de la sécurité politique à Al-Mansoura. C'est à cette occasion qu'il a été arrêté en octobre 2007.
A l'instar de milliers d'autres détenus au Yémen, Azam Hassan n'a jamais été présenté devant un juge, ni fait l'objet d'aucune forme de procédure judiciaire. Depuis qu'il a commencé sa grève de la faim, sa mère, pourtant malade, s'est jointe à lui par solidarité. Victime d'une rupture d'anévrisme, elle est maintenant obligée de rester alitée.
Alkarama demande aux autorités yéménites de libérer ou de traduire en justice Azam Hassan ainsi que tous les prisonniers yéménites détenus qui n'ont ni été jugés, ni fait l'objet d'une procédure judiciaire.