Rappel :
Alkarama avait adressé le 29 juillet 2008 une communication au Groupe de travail sur la détention arbitraire, à la Représentante spéciale pour les défenseurs des droits de l'homme et au Rapporteur spécial sur la liberté d'expression pour leur demander d'intervenir auprès des autorités émiraties.
M. Al-Diqqi a collaboré avec notre organisation et lui a transmis des cas de violations des droits de l'homme dans les Emirats arabes unis.
En 2006, il avait créé sa propre organisation de défense des droits de l'homme, non reconnue par les autorités, Emirates People Rights Organisation (Emirates PRO), connue dans le pays à travers son site Internet dans lequel il dénonce l'absence des libertés civiles et politiques ainsi que les abus et violations diverses des droits de ses concitoyens: http://www.emiratespro.com
Avant d'être jugé, M. Al-Diqqi avait confirmé lors d'une visite en prison qu'il faisait l'objet d'un chantage de la part des autorités depuis son arrestation et qu'il lui a été demandé de fermer son site Internet et de renoncer à toute activité en matière de défense des droits de l'homme dans son pays en échange de sa libération.
N'ayant pas accepté de se soumettre aux conditions dictées par les autorités, il a été condamné à une peine de prison de 10 ans.
Pour plus de détails sur l'affaire, voir le communiqué du 30 juillet 2008.