14 fév 2012
Omar Abdelmohsen Al-Qaid, étudiant saoudien de 24 ans, est détenu depuis le 28 novembre 2010 en-dehors de toute procédure légale. Son oncle et son frère sont également arbitrairement détenus depuis plusieurs années sans jamais avoir été présentés devant un juge. Alkarama a soumis le cas d'Omar aujourd'hui aux procédures spéciales de l'ONU.Omar Al-Qaid prenait son petit déjeuner au restaurant Al-Quds à Sakaka ce matin du 28 novembre 2010 lorsque l'établissement a été encerclé par des agents des services de renseignement généraux (Mabahith). Les agents sont ensuite entrés dans le restaurant pour arrêter Omar. C'est un bandeau sur les yeux et les mains menottées qu'il a été emmené chez lui. Arrivés sur les lieux, les agents n'ont pas hésité à fouiller le domicile du jeune étudiant en informatique de fond en comble ;
ils ont emporté tous ses appareils électroniques, ses livres et autres effets personnels et ont emmené Omar vers une destination inconnue.
Après plus d'un mois sans nouvelles de lui, sa famille a appris qu'il était détenu à la prison de Dhahban, au sud-est de Jeddah et a pu lui rendre visite. Il leur a confié avoir été gravement torturé : il a été battu à répétition, forcé de rester debout pendant plusieurs jours d'affilée, et privé de sommeil pendant de longues périodes. Au cours des interrogatoires au cours desquels il a été maltraité, les agents l'ont interrogé plusieurs fois sur ses liens avec Alkarama ; Omar a fini par avouer qu'il avait été en contact avec notre organisation.
A ce jour, plus d'un an et deux mois après son arrestation, Omar Al-Qaid est toujours détenu sans procédure légale, sans jamais avoir été jugé et sans avoir pu contester la légalité de sa détention et sans savoir quand il sera libéré.
Deux autres membres de la famille Al-Qaid sont également détenus arbitrairement depuis des années : Majeed Al-Qaid, l'oncle d'Omar et Faiz Al-Qaid son frère sont respectivement détenus depuis 2003 et 2005. Dans les avis 35/2007 et 4/2007, le Groupe sur la détention arbitraire de l'ONU a qualifié la détention de Majeed et de Faiz d'arbitraire étant donné qu'elle était dépourvue de toute base légale et qu'elle résultait de l'exercice de leurs droits et de leurs libertés tels qu'énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l'homme.
Considérant que la détention d'Omar Al-Qaid par les autorités saoudiennes est arbitraire, Alkarama a soumis son cas aujourd'hui aux Procédures spéciales de l'ONU. Nous appelons à la libération immédiate et inconditionnelle d'Omar Al-Qaid et de ses proches.
ils ont emporté tous ses appareils électroniques, ses livres et autres effets personnels et ont emmené Omar vers une destination inconnue.
Après plus d'un mois sans nouvelles de lui, sa famille a appris qu'il était détenu à la prison de Dhahban, au sud-est de Jeddah et a pu lui rendre visite. Il leur a confié avoir été gravement torturé : il a été battu à répétition, forcé de rester debout pendant plusieurs jours d'affilée, et privé de sommeil pendant de longues périodes. Au cours des interrogatoires au cours desquels il a été maltraité, les agents l'ont interrogé plusieurs fois sur ses liens avec Alkarama ; Omar a fini par avouer qu'il avait été en contact avec notre organisation.
A ce jour, plus d'un an et deux mois après son arrestation, Omar Al-Qaid est toujours détenu sans procédure légale, sans jamais avoir été jugé et sans avoir pu contester la légalité de sa détention et sans savoir quand il sera libéré.
Deux autres membres de la famille Al-Qaid sont également détenus arbitrairement depuis des années : Majeed Al-Qaid, l'oncle d'Omar et Faiz Al-Qaid son frère sont respectivement détenus depuis 2003 et 2005. Dans les avis 35/2007 et 4/2007, le Groupe sur la détention arbitraire de l'ONU a qualifié la détention de Majeed et de Faiz d'arbitraire étant donné qu'elle était dépourvue de toute base légale et qu'elle résultait de l'exercice de leurs droits et de leurs libertés tels qu'énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l'homme.
Considérant que la détention d'Omar Al-Qaid par les autorités saoudiennes est arbitraire, Alkarama a soumis son cas aujourd'hui aux Procédures spéciales de l'ONU. Nous appelons à la libération immédiate et inconditionnelle d'Omar Al-Qaid et de ses proches.