Articles pour Égypte

Alia Awad, une photographe et journaliste égyptienne, détenue en prison depuis près de cinq ans, et  interdite de visite depuis près d'un an fait face à des risques imminents au cours de sa détention pour des raisons de  négligence médicale des suites d’une tumeur à l’utérus et autres maladies ayant pour conséquence  une détérioration grave de sa santé.

Les Égyptiens vivent le dixième anniversaire des chants de la révolution: «Vivre - liberté - justice sociale», ces chants et ces foules qui représentaient une bouée de sauvetage pour sortir de l’état de tyrannie politique et renverser l’ancien président Mohamed Hosni Moubarak, ont permis au peuple égyptien de s’orienter vers la démocratie en élisant  le président Mohamed Morsi qui a été le premier président civil démocratiquement élu en dehors de l'establishment militaire.

Alkarama exprime sa préoccupation face à l'escalade des violations contre les journalistes dans le monde arabe au cours de l'année 2020.  Selon les données publiées par les organisations internationales concernées par la défense des journalistes, y compris les statistiques publiées par la Fédération internationale des journalistes basée à Bruxelles, une soixantaine de journalistes et de professionnels des médias ont été assassinés en 2020.  Le Comité pour la protection des journalistes, basé à New York, rapporte qu'il y a au moins 274 journalistes derrière les barreaux, le nombre

Le Parlement européen a publié une résolution sur les droits de l'homme en Égypte, qui est considérée comme un premier pas vers le respect de la responsabilité de la communauté internationale concernant le droit international des droits de l'homme et la lutte contre les politiques d'impunité sur les violations.

Le 9 octobre 2020, Alkarama a adressé une plainte au Groupe de travail sur la détention arbitraire (GTDA) au nom du Dr Hossam Abouelezz, ancien gouverneur de Qalyubia, détenu arbitrairement depuis septembre 2013. La plainte demande une action urgente étant donné que le Dr Abouelezz est détenu en isolement et se voit refuser l'accès à sa famille, à un avocat et aux soins médicaux.

Des experts des droits de l'homme des Nations Unies (*) ont déclaré que l'Égypte utilisait les services judiciaires spéciaux concernés par les affaires de terrorisme pour cibler les défenseurs des droits de l'homme, faire taire les dissidents et détenir des militants malgré la pandémie de Covid-19.

Un groupe d'experts indépendants des Nations Unies sur les droits de l'homme a mis en garde contre les risques «graves et inutiles» auxquels sont confrontés les défenseurs des droits de l'homme arrêtés en Égypte en raison d'une détention provisoire prolongée. Les experts ont déclaré, dans un communiqué de presse, que les risques sont les plus évidents pendant la pandémie de Covid-19, et ont appelé les autorités à faciliter la libération des détenus souffrant de maladies chroniques ou détenus sans base légale adéquate. 

Les autorités égyptiennes ont confirmé le 13 août 2020 que le leader politique et membre des Frères musulmans, le Dr Essam Al-Aryan, était décédé dans sa cellule de la tristement célèbre prison d'Al-Aqrab à la suite d'une crise cardiaque. Al-Aryan a été arrêté à l'aube du mercredi 30 octobre 2013, à la suite du coup d'État militaire mené par l'armée égyptienne dirigée par Abdel Fattah El-Sissi, qui a renversé le président élu, Mohamed Morsi.

Le rapport d'Alkarama documente les centaines des cas de mort en détention des suites de torture, de déni de soins médicaux et de mauvaises conditions de détention.

Le 8 janvier 2015, Alkarama a saisi en urgence le Groupe de Travail des Nations Unies sur la détention arbitraire (GTDA) et celui sur les disparitions forcées ou involontaires (GTDFI) du cas d'Ahmed Mahmoud Mahmoud Taha Mahmoud, un lycéen de 16 ans détenu incommunicado depuis son arrestation par des agents des forces de sécurité centrale le 18 mai 2014.