Articles pour Égypte

Le 4 octobre 2022, Najda for Human Rights et Alkarama ont lancé un appel urgent au Groupe de travail de l’ONU sur les disparitions forcées concernant la situation de M. Walid Fouad Al Ghunaimi AL MAGHAZI arrêté devant son domicile le 17 septembre 2022 à 1h00 du matin par plusieurs membres des services de sécurité égyptiens. 

La famille du détenu Abdel Rahman ELSAYAR a indiqué que les autorités égyptiennes avaient transféré leur fils à la prison de Badr, à l’est du Caire. Badr est un complexe pénitentiaire récemment créé qui, selon les autorités, est dédié à l’accueil de détenus purgeant de courtes peines, et où l’accent est mis sur leur qualification professionnelle dans l’artisanat et leur commercialisation à leur avantage.

Le 22 juin 2022, Alkarama a saisi le Groupe de travail de l’ONU sur les détentions arbitraires concernant la situation d’Abdelrahman Ali Mohammed Ali ELSAYAR et de Hossam Ali Mohamed Hegazy HAMZA tous deux arbitrairement arrêtés par les forces de sécurité égyptiennes puis condamnés à de lourdes peines d’emprisonnement à l’issue de procès inéquitables.

Les faits

Le cas d’Abdelrahman ELSAYAR

Le 7 juin 2022, Alkarama s’est adressé au Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire (GTDA) pour leur demander d’intervenir auprès des autorités égyptiennes afin d’obtenir la libération des membres du personnel de l'ancien président égyptien Dr Mohamed Morsi arrêtés à la suite du coup d’état militaire en 2013.

Le 25 avril 2022, Alkarama s’est adressé au Groupe de travail sur les disparitions forcées de l’ONU concernant la situation de Karim Yaser Abdulnabi ABDULAZIM, égyptien arrêté, par les forces de sécurité du gouvernorat d’Al Sharqiyyah (nord-est, Egypte) le 12 avril 2022.

Le 3 mars 2022, Alkarama s’est adressée au Groupe de travail sur les disparitions forcées de l’ONU concernant la situation d’Omar Maher Abdel Zaher EL DESOUKY, ingénieur égyptien arrêté, sans mandat de justice, par les forces de sécurité de l’aéroport du Caire le 20 décembre 2021 alors qu’il s’apprêtait à se rendre en Suède.

La  libération sans procès de l'activiste égyptien d'origine palestinienne Rami Shaath, confirme la crédibilité des accusations portées contre les autorités égyptiennes de détournement des mesures de lutte contre le « terrorisme », et l'utilisation politique de cette accusation comme prétexte pour réprimer des militants et faire taire les voix de l'

Alkarama exprime sa consternation et sa profonde préoccupation suite à la décision de la Cour de cassation égyptienne sur les condamnations à mort prononcées à l'encontre de 12 personnes. Ces personnes sont  des dirigeants du groupe des " Frères musulmans " en Egypte, arrêtés dans le cadre de l'affaire du sit-in de Rabaa en 2013, après des procédures arbitraires prolongées et des procès dépourvus des garanties essentielles de justice.