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Le 17 juillet 2025, Alkarama a soumis sa contribution dans le cadre du quatrième cycle de l’Examen Périodique Universel (EPU) du Liban, qui se tiendra à Genève du 3 au 14 novembre 2025 devant le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. Ce rapport, qui met en évidence les violations des droits fondamentaux documentées depuis le dernier cycle de 2020, adresse aux autorités libanaises des recommandations pertinentes. 

À l’occasion du 26 juin, Journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture – symbole de l’engagement mondial à mettre fin à la pratique de la torture et aux autres mauvais traitements – nous, les organisations signataires ci-dessous, exprimons notre profonde préoccupation face à l’impunité persistante entourant le crime de torture au Liban, ainsi qu’au manque d’application effective de la loi contre la torture adoptée en 2017. 

L’arrestation d’Abdulrahman Yusuf Al-Qaradawi, poète et activiste, a suscité de vives critiques, des organisations de défense des droits humains exhortant le Liban à respecter ses obligations au titre de la Convention contre la torture. 

Al-Qaradawi, fils du défunt érudit islamique Yusuf Al-Qaradawi, a été arrêté le 28 décembre 2024 au poste-frontière de Masnaa alors qu’il revenait de Syrie. 

Alkarama condamne fermement le ciblage délibéré des civils dans le cadre du bombardement israélien en cours des quartiers résidentiels densément peuplés du Liban. Dans le même temps, les forces d'occupation continuent de perpétrer des actes de génocide à Gaza, effaçant systématiquement des familles palestiniennes entières sans faire face à aucune forme de dissuasion. 

Alkarama condamne les pratiques répressives, le harcèlement continu et les menaces à l'encontre de l'avocat libanais des droits de l'homme Mohamed Sablouh, mettant en garde contre toute atteinte à sa personne et appelant à sa protection ainsi qu'à la garantie de son droit à exercer son activité juridique et de défense des droits de l'homme de manière pacifique. 

Deux prisonniers détenus à la prison de Roumieh, à l’est de la capitale libanaise, Beyrouth, sont morts en moins de 48 heures en raison de très mauvaises conditions de détention, les détenus étant privés des nécessités minimales de la vie, a appris Alkarama de ses sources. 

La prison dans laquelle les conditions se détériorent encore est marquée par une fréquence croissante de décès et de suicides présumés. 

Alkarama condamne l’expulsion forcée par les autorités libanaises de dizaines de réfugiés syriens vers des zones contrôlées par le régime syrien, malgré l'existence du risque de torture -et d’exécutions extrajudiciaires- en violation du principe de non-refoulement consacré dans dans la Convention contre la torture. 

Liban 6 février 2023 - Le 6 février a été déclaré Journée mondiale d’action commémorative pour les morts, les disparus et les disparus forcés en mer et aux frontières.

Le 26 décembre 2022, Alkarama s'est jointe à plusieurs organisations de la société civile libanaise pour saisir le Sous-comité de l'ONU pour la prévention de la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants (SPT) ainsi que plusieurs titulaires de mandats au titre procédures spéciales pour demander une action urgente concernant la situation à la prison de Roumieh et dans d'autres centres de détention libanais.