Alkarama condamne fermement le ciblage délibéré des civils dans le cadre du bombardement israélien en cours des quartiers résidentiels densément peuplés du Liban. Dans le même temps, les forces d'occupation continuent de perpétrer des actes de génocide à Gaza, effaçant systématiquement des familles palestiniennes entières sans faire face à aucune forme de dissuasion.
Alkarama appelle la communauté internationale à assumer sa responsabilité pour mettre un terme à cette escalade, à la violence en cours et aux violations de la souveraineté nationale, qui incluent des crimes de guerre commis en violation flagrante des lois et traités internationaux.
Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a exprimé sa profonde inquiétude face à la détérioration de la situation au Liban, en particulier concernant les importantes pertes civiles, dont des femmes et des enfants, rapportées par les autorités libanaises. De plus, des milliers de personnes ont été déplacées en raison des bombardements israéliens les plus intenses depuis octobre.
Le Secrétaire général a exhorté toutes les parties à protéger les civils et les infrastructures civiles, soulignant la nécessité de prévenir tout dommage à leur égard. Les autorités libanaises ont signalé que des centaines de personnes ont été tuées ou blessées. La Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) a souligné que "le ciblage des civils constitue non seulement une violation du droit international, mais peut également s'apparenter à des crimes de guerre". La FINUL a renouvelé son appel ferme à une résolution diplomatique, insistant sur l'impératif pour toutes les parties de donner la priorité à la protection des vies civiles et d'assurer leur sécurité.
À cet égard, Alkarama exprime sa solidarité avec le réseau Al Jazeera face aux restrictions et au ciblage systématique dont il a été victime, culminant par la fermeture de son bureau à Ramallah par les autorités d'occupation israéliennes en Cisjordanie occupée. Alkarama considère cette action comme faisant partie d'un schéma plus large de violations visant à faire taire les journalistes et à réprimer la liberté de la presse, constituant une violation flagrante de l'Article 19 de la Déclaration universelle des droits de l'homme, qui garantit le droit à la liberté d'opinion et d'expression.
Alkarama considère la fermeture des bureaux d'Al Jazeera et le ciblage des journalistes durant cette guerre comme une tentative de dissimuler la vérité et de réduire au silence les témoins des crimes de l'occupation.
De plus, Alkarama exprime son indignation face aux images montrant des soldats israéliens jetant des corps depuis un toit en Cisjordanie occupée, un acte condamné sans équivoque comme un "crime odieux et inhumain" par le porte-parole des Nations Unies, Stéphane Dujarric, soulignant des violations graves des droits humains fondamentaux et des principes humanitaires.
Alkarama exhorte tous les États membres des Nations Unies à adopter des mesures plus décisives et concrètes pour mettre fin aux violations systématiques contre les journalistes et les défenseurs des droits de l'homme, en particulier ceux qui sont solidaires du peuple palestinien. De plus, Alkarama appelle les dirigeants mondiaux réunis à New York pour le segment de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies à prêter attention aux appels des chefs de divers organismes onusiens et organisations internationales, réclamant la fin des "souffrances humaines graves et des conditions catastrophiques à Gaza", qui découlent d'une campagne de génocide prolongée menée par Israël depuis plus d'un an.