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محمد صبلوح

Alkarama condamne les pratiques répressives, le harcèlement continu et les menaces à l'encontre de l'avocat libanais des droits de l'homme Mohamed Sablouh, mettant en garde contre toute atteinte à sa personne et appelant à sa protection ainsi qu'à la garantie de son droit à exercer son activité juridique et de défense des droits de l'homme de manière pacifique. 

Le directeur juridique d'Alkarama, Me Rachid Mesli, a exprimé son inquiétude quant à la sécurité de M. Sablouh et aux violations potentielles de ses droits, y compris son droit à la liberté d'expression et son droit à exercer la profession d'avocat. Me Mesli a salué le travail juridique et en faveur des droits de l'homme mené par M. Sablouh, notamment ses efforts pour promouvoir la démocratie et l'État de droit au Liban, ainsi que sa coopération avec les mécanismes des Nations Unies relatifs aux droits de l'homme. 

Le 14 août 2024, alors qu'il assistait à une audience pour l'un de ses clients, M. Sablouh a été informé par le président du tribunal militaire de Beyrouth que le tribunal avait pris la décision de lui interdire l'accès au tribunal militaire pendant trois mois en raison d'une publication sur les réseaux sociaux dans laquelle il critiquait la justice militaire. 

Plus tôt, M. Sablouh avait déjà été confronté à une autre forme de harcèlement, lorsqu'une tentative avait été faite pour lui retirer son immunité d'avocat. De plus, la Direction générale de la Sûreté générale avait publié un communiqué de presse critiquant les activités légitimes et pacifiques de M. Sablouh. 

Il convient de noter que M. Sablouh dirige le programme de soutien juridique au Centre Cedar pour les études juridiques, qui comprend six avocats. Il défend activement les droits de l'homme depuis de nombreuses années, documentant des cas et fournissant une assistance juridique aux victimes de torture, de détention arbitraire et aux réfugiés syriens qui risquent l'expulsion.