Le 8 avril 2025, la Rapporteuse spéciale de l'ONU sur les défenseurs des droits humains, Mary Lawlor, a exprimé son inquiétude concernant la détention continue du militant saoudien des droits humains Mohammed Saleh Al-Bajadi, malgré le fait que sa peine ait officiellement pris fin en 2023.
Les autorités saoudiennes ont enfin libéré deux prisonniers de conscience et défenseurs des droits humains, à savoir le célèbre universitaire Mohammad Fahad Al-Qahtani et l’avocat Issa Al-Nukhaifi, après des années de détention arbitraire sous des peines injustes découlant de procès inéquitables. Alkarama a travaillé sur leurs dossiers dans le cadre des procédures spéciales des Nations Unies.
Alkarama a déposé un appel urgent auprès du Groupe de travail des Nations Unies sur les entreprises et les droits de l’homme ainsi que d’autres procédures spéciales, appelant à une action immédiate concernant le processus de candidature de la FIFA pour la Coupe du Monde 2034 en Arabie saoudite.
Alkarama a appris qu’un tribunal saoudien a condamné le pèlerin yéménite Mahmood Hamid Qaid Al-Broushi à 18 ans de prison. Détenu à la prison de Dhahban depuis avril 2022, Al-Broushi fait face à des accusations jugées fabriquées et a été soumis à un procès critiqué pour son manque d’équité, selon les témoignages de ses proches.
D’importantes délibérations relatives à la situation des droits de l'homme dans le pays ont été formulées au cours du dialogue interactif de l'Examen Périodique Universel (EPU) du Royaume d'Arabie Saoudite devant le Conseil des droits de l'homme qui s’est tenu le 4 juillet 2024 au Palais des Nations à Genève.
Le 31 mai 2024, Alkarama a soumis au Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire (GTDA) la situation de Bassam AL JALLADI et Mohammed AL WADAEI, deux ressortissants Yéménites arbitrairement détenus par les autorités saoudiennes.
Bassam AL JALLADI, renvoyé par le Yémen vers l’Arabie Saoudite
« L'isolement prolongé du savant religieux et critique Safar bin Abdulrahman al-Hawali sans procès et sans aménagements nécessaires pour son handicap constituent de graves violations, notamment à travers la détention arbitraire et des actes de torture ou de mauvais traitements », a déclaré le Comité des droits des personnes handicapées
Alkarama condamne le maintien en détention, par les autorités saoudiennes, des personnes ayant condamné les violations des droits de l'homme dans les territoires palestiniens occupés et appelle à leur libération immédiate.