Articles pour Arabie Saoudite

Awad Al-Qarni, professeur de droit et prédicateur saoudien éminent âgé de 65 ans, avait été arrêté par les services de renseignement (Mahabith) en 2017 lors de la vaste campagne de répression contre des prédicateurs, des défenseurs des droits de l’homme, des journalistes et des hommes d’affaires y compris des membres de la famille royale. Il est accusé d’avoir utilisé les réseaux sociaux (Twitter et WhatsApp) pour diffuser des informations interprétées comme "hostiles" au royaume d’Arabie Saoudite.  

La Cour d'appel saoudienne a, à titre de représailles, doublé les peines d'emprisonnement de plusieurs proches de l'éminent prédicateur Safar bin Abdulrahman AL HAWALI pour avoir réfuté les accusations et refusé l’injustice subie.

Selon des sources saoudiennes de défense des droits humains, la Cour d'appel a décidé d'alourdir la peine prononcée à l'encontre de Saadallah Al Hawali, frère du Dr Safar Al Hawali, de 4 à 14 ans.

Le Dr Abdul Rahman Al-Hamid, militant des droits de l'homme et membre de l'Association pour les droits civils et politiques "ACPRA", a été libéré par les autorités saoudiennes après avoir purgé neuf ans d'emprisonnement prononcé à l'issue d'un procès inéquitable en raison de son activisme pacifique. Il reste cependant sous le coup d'une interdiction de voyager pendant encore neuf ans.

Alkarama a appris que les autorités saoudiennes ont libéré l’universitaire Abdulkareem Al-Khodr, après qu’il ait passé 10 ans derrière les barreaux dans le cadre d’un procès inéquitable, pour avoir exercé son droit à l’opinion.

Alkarama avait précédemment soumis son cas ainsi que celui de plusieurs autres détenus aux experts de l’ONU.

En décembre 2022, le Comité des droits des personnes handicapées (CDPH) a, de nouveau, appelé les autorités saoudiennes à libérer immédiatement le savant religieux Safar bin Abdulrahman Al Hawali, âgé de 70 ans.

Le 30 novembre 2022, Alkarama a alerté le Groupe de travail de l’ONU sur les détentions arbitraires concernant sur la situation de M. Khaled Bin Mohamed AL RASHED, détenu depuis 2006 et qui avait été condamné à 15 ans d’emprisonnement pour avoir émis des critiques publiques sur la politique des dirigeants du pays.

Des sources de droits de l'homme ont rapporté que la Cour d'appel criminelle saoudienne a décidé de durcir la peine prononcée à l'encontre du prédicateur saoudien, Khaled Al-Rashed, condamné pour la deuxième fois, en ajoutant 17 années supplémentaires à sa peine, pour la porter à 40 ans, en violation flagrante de l'avis du Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire demandant sa libération.

L'épouse de l'éminent prisonnier d'opinion saoudien, le Dr Muhammad Al-Qahtani, a lancé un appel pour que soit révélé le sort de son mari qui a été coupé de tout contact téléphonique. Les autorités ont coupé son contact téléphonique habituel qu’il avait avec sa famille et qui était prévu pour le 24 octobre.

Alkarama a appris de sources saoudiennes de défense des droits de l'homme que la Cour d'appel pénale spécialisée dans les affaires de sécurité de l'État avait prononcé une peine de cinq ans de prison contre le journaliste yéménite détenu, Marwan Al-Muraisy.