Articles pour Arabie Saoudite

Plusieurs activistes saoudiens et étrangers, ONG et Alkarama ont lancé une campagne de défense des droits de l'homme pour demander la libération des prisonniers de conscience dans le Royaume d'Arabie saoudite et pour dénoncer les décisions injustes rendues récemment par les autorités saoudiennes, qui ont affecté un certain nombre de prisonniers de conscience, y compris des détenus dont les peines ont expiré ou sont en voie d'achèvement, en violation flagrante des principes de justice et des lois et pactes internationaux.

Le 22 août 2022, Alkarama a soumis les cas de M. Abdulkarim Al Khodr et de M. Jaber Suleiman Al Amri au Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire (GTDA) concernant leur détention dans les centres Munasaha en dépit de l’expiration de leurs peines d’emprisonnement.

Rappel des faits

Le vendredi 24 juin 2022, les autorités saoudiennes ont libéré vendredi Murtaji Qureis, le plus jeune détenu politique du royaume, selon des sources saoudiennes fiables.

Plusieurs experts des droits de l’homme de l’ONU ont rappelé aux autorités saoudiennes leurs obligations de « mener une enquête rapide et impartiale chaque fois qu’il existe des motifs raisonnables de croire que la torture a été commise, et d’exclure de la procédure judiciaire toute preuve obtenue par la torture et la coercition ».

Ils ont souligné que « la détention au secret prolongée peut faciliter la perpétration de tortures et d’autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, et peut en soi constituer une forme de tels traitements ».

Le 31 mai 2022, Alkarama a soumis une demande au Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire (GTDA) pour statuer sur le caractère arbitraire de la détention du Dr Salman ALODAH. La plainte demandait aux experts de l’ONU d’appeler les autorités saoudiennes à libérer immédiatement l’universitaire, car ses conditions de détention constituent une menace réelle et immédiate pour sa vie et sa santé mentale.

La fille d’un activiste ouïghour détenu en Arabie saoudite, M. Waili AIMOUDOULA, a exprimé ses vives préoccupations concernant l’expulsion de son père M. Waili AIMOUDOULA et son ami M. Ruze NUERMAIMAITI. Elle a exhorté les autorités saoudiennes à ne pas les extrader vers la Chine, craignant qu’ils ne soient torturés et craignant pour leurs vies.

Les autorités saoudiennes ont libéré l'éminent blogueur saoudien Raif Badawi après la fin de sa peine de dix ans d’emprisonnement imposée à la suite d'un procès inéquitable, et en punition pour avoir exercé son droit à la liberté d'expression. Il demeure toutefois interdit de voyager pendant dix années supplémentaires.

Alkarama a appris que les autorités saoudiennes ont arbitrairement condamné le prédicateur réformiste Khaled Al-Rashed à huit ans de prison supplémentaires.

Le 13 janvier 2022, Alkarama s’est adressé au Rapporteur spécial de l’ONU sur la torture pour lui demander d’intervenir en urgence auprès des autorités saoudiennes pour leur enjoindre à ne pas extrader vers la Chine, MM.