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Le 2 décembre 2016, Alkarama a informé le Comité contre la torture (CCT) des Nations Unies de la situation de M. Abdul Rahman Alhaj Ali, un citoyen syrien détenu au Maroc sous écrou extraditionnel depuis le 30 octobre 2014, et pour lequel le Comité avait rendu, le 22 août 2016, une décision appelant le Maroc à le libérer dans les trois mois au plus tard.

Déféré devant le tribunal correctionnel d’El-Bayadh le 28 novembre 2016 avec deux citoyens victimes de violences policières, Hassan Bouras vient de nouveau d’être condamné par la justice algérienne pour son activisme. Le Tribunal d’El Bayadh a condamné les deux victimes à un an de prison ferme pour « outrage à corps constitué » et Hassan Bouras à la même peine pour  « complicité d’outrage à corps constitué » et « exercice de la profession de journaliste sans autorisation ».

Le 24 novembre 2016, Alkarama a saisi le Rapporteur spécial sur la promotion et la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales dans la lutte antiterroriste (SRCT) du cas de Tijani Ben Derrah et Adel Ayachi, deux blogueurs et militants des droits de l’homme algériens récemment condamnés à des peines de prison pour « apologie du terrorisme ».

Le 14 novembre 2016, Alkarama a adressé un appel urgent au Comité contre la torture (CAT) des Nations Unies pour demander que des mesures soient prises d'urgence afin d'annuler la procédure d'extradition du Maroc vers l'Egypte de Hani Khater, un journaliste égyptien qui exerçait ses activités au Maroc où il avait créé en 2010 une société de media et un journal, Les Nouvelles du Maghreb.

Le 17 novembre, Alkarama a saisi le Comité des droits de l'homme (CDH) des Nations Unies du cas d'Ahmed Khalil Mahmoud Braih, l'un des fondateurs et des principaux dirigeants du Front Polisario, enlevé par des agents du DRS en plein centre d'Alger, la matinée du 6 janvier 2009.

Le 16 novembre 2016, Alkarama a saisi le Groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations Unies (GTDA) du cas de Salaheddine Bassir, un militant et journaliste arrêté en juin 2015 et arbitrairement détenu à Laâyoune suite à sa condamnation exclusivement fondée sur des aveux obtenus sous la contrainte.

A l'issue de sa 118e session en octobre 2016, le Comité des droits de l'homme des Nations Unies a adopté ses observations finales concernant le Maroc, après avoir examiné le sixième rapport périodique du pays, soumis avec sept ans de retard.

Le 23 août 2016, le Groupe de travail sur la détention arbitraire (GTDA) a rendu un avis enjoignant aux autorités marocaines de libérer immédiatement Hamo Hassani, condamné à quinze ans de réclusion par la Cour d'appel de Rabat en 2005 sur la seule base d'aveux obtenus sous la torture.

Le 23 août 2016, le Groupe de travail sur la détention arbitraire (GTDA) a rendu un avis enjoignant aux autorités marocaines de libérer immédiatement Abdelkader Belliraj, citoyen belgo-marocain condamné à la prison à perpétuité en 2009 sur la seule base d'aveux obtenus sous la torture au cours d'une détention au secret de 28 jours.

Le 24 octobre 2016, après trois mois de détention arbitraire, les autorités djiboutiennes ont libéré Abdi Aden Cheik Ali, citoyen djiboutien qui avait été arrêté le 20 juillet 2016 suite à la publication d'une vidéo dénonçant la pénurie d'eau dans la région. Une fois relâché, il a rapporté avoir été détenu dans des conditions particulièrement difficiles.