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Le 1er juillet 2021, Alkarama a adressé un appel urgent au Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire (GTDA) sur la situation de M. Driss SEDRAOUI, président de la Ligue Marocaine pour la Citoyenneté et les droits de l'homme, arrêté et emprisonné pour avoir participé à un rassemblement organisé le 8 mars 2021 en l’honneur de la Journée internationale des femmes.

Les faits

Mary Lawlor, la Rapporteure spéciale de l'ONU sur la situation des défenseurs des droits de l'homme, a appelé le Maroc à cesser de "cibler les défenseurs des droits de l'homme et les journalistes qui défendent les questions de droits de l'homme liées au Sahara occidental, et à leur permettre de travailler sans représailles".

Alkarama partage la douleur de la  famille du détenu d'opinion émirati Mohammed Abdul Razzaq Al-Siddiq et la famille défenseuse des droits de l'homme, dans leur douleur suite au décès de la militante des droits de l'homme Alaa Al-Siddiq, décédée à la suite d'un accident de la circulation à Oxford en Grande-Bretagne.

Alkarama exprime sa consternation et sa profonde préoccupation suite à la décision de la Cour de cassation égyptienne sur les condamnations à mort prononcées à l'encontre de 12 personnes. Ces personnes sont  des dirigeants du groupe des " Frères musulmans " en Egypte, arrêtés dans le cadre de l'affaire du sit-in de Rabaa en 2013, après des procédures arbitraires prolongées et des procès dépourvus des garanties essentielles de justice.

La Rapporteure spéciale sur la situation des défenseurs des droits de l'homme, Mary Lawlor, a appelé les Émirats arabes unis à libérer immédiatement cinq défenseurs des droits de l'homme emprisonnés depuis 2013, se référant aux allégations de torture, de mauvais traitements et de procès inéquitables.

Le 26 mai 2021, Alkarama a soumis le cas de M. Abderrahmane Labreche, au Comité des droits de l’homme (Comité DH) de l’Organisation des Nations Unies (ONU). Ce citoyen anglo-algérien de 57 ans a été victime d’arrestation arbitraire le 29 juin 2012 par des agents du département de la recherche et de la sécurité (DRS) à l’Aéroport international d’Alger ; après quoi il fut détenu secrètement et soumis à des actes de tortures et autres mauvais traitements jusqu’à sa libération 14 juillet 2012.

Les autorités irakiennes sont régulièrement rappelées à l’ordre par le Comité des disparitions forcées (CED) de l’Organisation des Nations Unies (ONU) pour manquement à leurs obligations découlant de la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées ratifiée par l’Irak le 23 novembre 2010.

Dans une déclaration commune, les experts des droits de l'homme des Nations Unies ont condamné l'expulsion forcée de familles palestiniennes de leurs maisons dans les quartiers de Sheikh Jarrah et de Silwan à Jérusalem-Est occupée, et ont estimé qu'il s'agissait de l'étincelle qui a allumé la mèche d'une guerre totale.

Alkarama partage l'inquiétude croissante du Haut-Commissaire des droits de l'homme concernant la situation en Algérie, où " les droits à la liberté d'opinion et d'expression, à la réunion pacifique et à la participation aux affaires publiques continuent d'être attaqués". C'est pourquoi les autorités algériennes doivent mettre en œuvre la grâce présidentielle accordée aux personnes participant au mouvement pacifique, et arrêter toutes les formes de harcèlement et d'intimidation à leur encontre.

Alkarama, organisation non-gouvernementale de défense des droits de l'homme, basée à Genève, a lancé aujourd'hui son rapport annuel 2020. Le rapport aborde les questions liées à la situation des droits de l'homme dans la région arabe, à la lumière de la pandémie du COVID-19, ainsi que le rythme continu de la répression, dans un climat d'impunité et de conflits armés.