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Dans le cadre de ses politiques répressives continues contre les militants pacifiques, les autorités saoudiennes ont prolongé la peine de prison contre le militant détenu, Muhammad Abdullah Al-Otaibi, en ajoutant trois ans à sa peine initiale (pour avoir voyagé au Qatar en 2017) . Ceci porte donc la peine totale à 17 ans au lieu des 14 ans qui avaient été prononcé par le Tribunal pénal spécialisé lors d'un procès manifestement inéquitable.

Le Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire (GTDA) a regretté que le Gouvernement libyen d'accord national n'ait pas respecté les recommandations du groupe de travail concernant la libération de M. Mustafa Talib Younis Abdel Khaleq Al-Darsi, détenu arbitrairement depuis 6 janvier 2016, réclamant sa libération immédiate ainsi qu'une indemnisation.

Plus de 9 mois après son enlèvement et sa disparition forcée par les forces yéménites agissant au nom des Emirats Arabes Unis, le prédicateur yéménite Abdul Qadir Al-Badhiji (Al-Shaibani), pour qui Alkarama avait lancé un appel urgent au Groupe de travail des Nations Unies sur les Disparitions involontaires, a été libéré.

Un rapport publié par la Mission des Nations Unies en Irak (MANUI) et le Haut Commissariat aux droits de l'homme (OHCHR) a mis en évidence la nécessité de prévenir la torture dans les lieux de détention en Irak, y compris dans la région du Kurdistan, soulignant un certain nombre de questions qu'Alkarama avait soulevées ces dernières années à cet égard dans le cadre de ses préoccupations concernant la situation des droits de l'homme dans le pays.

Un premier groupe de six détenus yéménites de Guantanamo parmi les 18 qui ont été transféré aux Emirats arabes unis (EAU) est arrivé à Hadramot au Yémen. Le gouvernement des EAU n'a malheureusement pas respecté ses engagements à leur égard.
Le retour des détenus yéménites de Guantanamo par les Émirats arabes unis intervient après un parcours très difficile qui a duré environ 20 ans, à la suite de vastes campagnes médiatiques et de défense des droits de l'homme.

La Libye a connu récemment des assassinats de commandants sur le terrain dans les forces du général Khalifa Haftar. Il s'agit notamment de commandants recherchés pour crimes internationaux en raison de leur implication dans des crimes de guerre, y compris des exécutions contre des civils. Ces assassinats pourraient faire partie d'un stratagème pour liquider les témoins à charge contre les grands criminels recherchés pour la justice, et leurs partisans  régionaux et internationaux.

Le 14 juillet 2021, Alkarama a adressé un appel urgent au Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire sur la situation actuelle de M. Suleiman bin Ahmed bin Abdulaziz Al Duwaish arrêté, le 22 avril 2016 par la garde personnelle du prince héritier Mohammed Ben Salmane en raison d’une série de tweets critiques, et maintenu en détention au secret depuis lors.
Les faits

La Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Michelle Bachelet, a mis en garde contre les dangers de l'utilisation répandue et apparente du logiciel espion Pegasus pour enfreindre illégalement les droits des personnes surveillées, notamment des journalistes et des hommes politiques, dans le cadre d'outils visant à intimider les critiques et à faire taire les dissidents.

Le 21 juin 2021, Alkarama a soumis au Comité des Nations Unies contre la torture la liste des points et questions à soulever dans le cadre du 3ème examen périodique de l'Arabie Saoudite.
Organe conventionnel composé de dix experts indépendants, le Comité contre la torture est chargé de surveiller l’application de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants adoptée le 10 décembre 1984 et ratifiée par l’Arabie Saoudite le 12 septembre 1989.