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Depuis l'entrée en fonction de Donald Trump en 2017, au moins 86 civils, dont des femmes et des enfants, ont été tués au Yémen dans des attaques des États-Unis d'Amérique,  dont certaines avec la participation des Émirats arabes unis,  selon le Washington Post. La plupart de ces attaques étaient des frappes de drones.

Le 12 octobre 2020, Alkarama a soumis une plainte au Comité des droits des personnes handicapées (CDPH) au nom de Safar bin Abdulrahman Al Hawali, un érudit religieux âgé de 70 ans. Cet éminent érudit est détenu arbitrairement depuis le 12 juillet 2018 après avoir publié un livre dans lequel il a critiqué les choix de politique internationale du prince héritier saoudien Mohammed bin Salman et a émis des recommandations à son attention.

Des experts des droits de l'homme des Nations Unies ont condamné les Émirats arabes unis concernant la détention arbitraire et les mauvais traitements de détenus yéménites revenant de Guantanamo, se déclarant préoccupés par le risque de retour forcé dans leur pays, le Yémen, à la lumière de la poursuite du conflit armé et de la crise humanitaire.

Le 9 octobre 2020, Alkarama a adressé une plainte au Groupe de travail sur la détention arbitraire (GTDA) au nom du Dr Hossam Abouelezz, ancien gouverneur de Qalyubia, détenu arbitrairement depuis septembre 2013. La plainte demande une action urgente étant donné que le Dr Abouelezz est détenu en isolement et se voit refuser l'accès à sa famille, à un avocat et aux soins médicaux.

Hier, jeudi 15 octobre 2020, cinq journalistes yéménites détenus dans les prisons du groupe Houthi (Ansar Allah) ont été libérés à Sanaa dans le cadre d’un accord d'échange de  prisonniers et  de ravisseurs conclu sous l’égide des Nations Unies et du Comité international de la Croix-Rouge entre le groupe Houthi et le gouvernement reconnu yéménite et l'Arabie saoudite, comprenant 1081 prisonniers tandis que de nombreux  journalistes et autres

Des experts des droits de l'homme des Nations Unies (*) ont déclaré que l'Égypte utilisait les services judiciaires spéciaux concernés par les affaires de terrorisme pour cibler les défenseurs des droits de l'homme, faire taire les dissidents et détenir des militants malgré la pandémie de Covid-19.

Un tribunal saoudien vient de condamner l'économiste, Essam Al-Zamel, au terme de trois années de mesures arbitraires et d'un procès aux normes inéquitables, à 15 ans de prison pour sa critique du plan de développement porté par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salman et connu sous le nom de "Saudi Vision 2030".

La tristement célèbre date du 2 octobre marque  le second anniversaire du meurtre du Journaliste saoudien Jamal Khashoggi au consulat de son pays à Istanbul  le 2 octobre 2018.

Depuis sa création en 2004, Alkarama a soumis de nombreux cas de personnes sujettes à de longues périodes de détention arbitraire, de torture et de mauvais traitements aux procédures spéciales de l'ONU, notamment au Groupe de travail sur la détention arbitraire (GTDA). Jusqu'à présent, tous les cas soumis au GTDA ont conduit à des avis favorables, indiquant la nature arbitraire des détentions.

Un groupe d'experts internationaux des droits de l'homme de l'ONU a condamné la peine de prison prononcée contre le journaliste et défenseur des droits humains algérien Khaled Drareni, qui est devenu un symbole de la liberté de la presse dans son pays. Dans un communiqué, les experts ont appelé les autorités algériennes à annuler la condamnation et à le libérer immédiatement.