Le sort de l’activiste émirati, Jassem bin Rashid Al-Shamsi, demeure inconnu depuis son arrestation en Syrie le jeudi 6 novembre 2025, à un poste de contrôle dans la capitale Damas. Il aurait été conduit dans un centre de sécurité sans mandat judiciaire ni accusation claire, et tout contact avec lui est coupé depuis.
L’homme d’affaires yéménite, Abdullah Ali Abdulhafidh ABDELWAHAB, est maintenu en détention à la prison fédérale d’Abou Dhabi, dite Al Sadr, dans des conditions contraires aux normes internationales relatives aux droits de l’homme. Ses contacts avec sa famille sont extrêmement restreints : lorsqu’il lui est permis de passer un appel téléphonique, celui-ci ne dépasse jamais une minute, accentuant l’angoisse et la détresse de ses proches.
Les autorités des Émirats arabes unis poursuivent leur campagne de répression et d’intimidation à l’encontre des prisonniers d’opinion et des opposants politiques, en utilisant la justice et les lois antiterroristes comme instruments de leur lutte contre les droits humains.
Le 11 mars 2025, Alkarama a soumis au Groupe de travail de l'ONU sur la détention arbitraire (GTDA) le cas de M. Abdullah Ali Abdulhafidh ABDELWAHAB, un commerçant yéménite arrêté arbitrairement aux Émirats arabes unis (EAU) et condamné à 15 ans de prison pour de simples publications sur Facebook.
Alkarama exprime sa profonde inquiétude face aux rapports faisant état de raids et d'arrestations menés par les Émirats Arabes Unis contre des résidents palestiniens et arabes du pays pour leur solidarité avec le peuple palestinien face aux meurtres et au génocide commis par l'occupation israélienne à Gaza.
Alkarama dénonce fermement les condamnations injustes prononcées par un tribunal émirati à l'encontre de 53 détenus politiques. La majorité d'entre eux avait fait l'objet d'Avis de la part du Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire qui avait appelé leur libération immédiate.
Les Émirats arabes unis (EAU) ont, une fois de plus, jugé des dizaines de détenus politiques qui avaient terminé de purger leur peine, et ce, en dépit des Avis rendus par le Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire (GTDA) dans lesquels les autorités avaient été condamnées puis exhortés à les libérer.
Le Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire (GTDA) a appelé pour la quatrième fois à la libération des dissidents pacifiques détenus condamnés à l’issue de procès inéquitables et détenus arbitrairement, malgré l’expiration de leurs peines, par les Émirats arabes unis uniquement pour avoir exercé leur droit à la liberté d'expression et exigé des réformes politiques.
Les autorités aux Emirats Arabes Unies détiennent toujours plus de 60 prisonniers d'opinion qui ont purgé leur peine, pour certains depuis juillet 2022, mais qui restent derrière les barreaux, après une série de violations, de torture et de mauvais traitements, sous prétexte de « réhabilitation ».
Alkarama condamne fermement l’extradition par la Jordanie de l’homme d’affaires émirati Khalaf Abdulrahman Al Rumaithi - condamné par contumace à 15 ans de prison dans le cadre de l’affaire dite « UAE 94 » par les autorités d’Abou Dhabi - malgré le risque de torture et de mauvais traitement et en violation flagrante de la Convention contre la torture à laquelle la Jordanie est partie.