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Chaque année, le 30 août, le monde commémore la Journée internationale des victimes de disparitions forcées, tandis que des milliers de familles arabes attendent encore des nouvelles de leurs proches victimes de ce crime, considéré comme l'une des violations les plus graves des droits de l'homme. Si ce crime est pratiqué de manière systématique à grande échelle, il peut même être considéré comme un crime contre l'humanité, un crime qui ne finit jamais. 

Alkarama condamne les pratiques répressives, le harcèlement continu et les menaces à l'encontre de l'avocat libanais des droits de l'homme Mohamed Sablouh, mettant en garde contre toute atteinte à sa personne et appelant à sa protection ainsi qu'à la garantie de son droit à exercer son activité juridique et de défense des droits de l'homme de manière pacifique. 

Alkarama exprime sa profonde inquiétude face aux rapports faisant état de raids et d'arrestations menés par les Émirats Arabes Unis contre des résidents palestiniens et arabes du pays pour leur solidarité avec le peuple palestinien face aux meurtres et au génocide commis par l'occupation israélienne à Gaza. 

Alkarama a soumis au Groupe de Travail sur la Détention Arbitraire (GTDA) des Nations Unies une plainte concernant l’expulsion et la détention arbitraires de

Le 10 juillet 2024, Alkarama a soumis au Groupe de travail sur la détention arbitraire (GTDA), la situation de M. Hassan SALEM, député libyen et de son frère, M. Mohamed SALEM, arrêtés tous deux par les milices de RADAA (forces spéciales de dissuasion) et actuellement détenus sur le site de l’aéroport de Mitiga, placé sous leur contrôle. 

Enlèvement de M. Hassan SALEM 

Alkarama dénonce fermement les condamnations injustes prononcées par un tribunal émirati à l'encontre de 53 détenus politiques. La majorité d'entre eux avait fait l'objet d'Avis de la part du Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire qui avait appelé leur libération immédiate. 

D’importantes délibérations relatives à la situation des droits de l'homme dans le pays ont été formulées au cours du dialogue interactif de l'Examen Périodique Universel (EPU) du Royaume d'Arabie Saoudite devant le Conseil des droits de l'homme qui s’est tenu le 4 juillet 2024 au Palais des Nations à Genève. 

Alkarama exprime sa profonde déception face à l'échec des négociations concernant les victimes d’enlèvement et de disparition forcée au Yémen, tenues dans la capitale omanaise, Mascate, sous les auspices des Nations Unies. Parmi les disparus figure le politicien Mohammed Qahtan, enlevé à son domicile de Sanaa il y a neuf ans. 

Alkarama exprime son inquiétude face à la campagne de répression continue au Koweït depuis la promulgation d'un décret émirien -ayant entraîné la dissolution du parlement et la suspension de certains articles de la constitution courant mai 2024- en violation des engagements internationaux du pays en matière des droits de l'homme et des recommandations des organismes onusiens compétents notamment lors du dernier examen périodique de l’État. 

Des militants yéménites ont lancé une campagne de solidarité avec les employés des agences et organisations humanitaires enlevés par le groupe Houthi, connu sous le nom d'« Ansar Allah », exhortant les Nations Unies (ONU) à adopter une position plus ferme sur cette question. 

Il y a quelques jours, le groupe Houthi a mené une campagne d'enlèvements ciblant 13 employés d'agences de l'ONU et 11 autres travailleurs d'organisations de la société civile. 

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