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Alkarama a reçu des informations concernant la réapparition de 8 membres de la communauté kurde de Qamishli, qui avaient disparu depuis 2008. Ils avaient été arrêtés entre fin août 2008 et fin novembre 2008, sans qu'aucune information sur leur sort ne soit donnée à leur famille, jusqu'au moment où ils furent présentés devant la Cour suprême de sûreté de l'Etat à Damas, le 13 septembre 2009. Suite à leur audition, ils ont été transférés dans l'aile des prisonniers politiques de la prison de Adra.
Le Dr. Saud Mukhtar Al-Hashimi et les huit autres personnalités arrêtées avec lui le 2 février 2007 par les services de renseignements (Mabahith) à Jeddah ont été transférés hier à la prison de Riyad.

Les familles des détenus ont reçu des appels téléphoniques des services de renseignement les informant de ce transfert sans plus de détails.

Dr Saud Al-Mukhtar Hashimi et les huit autres personnes arrêtées à Djedda par les services de renseignement (Mabahit) en même temps que lui le 2 février 2007 ont été transférés hier à la prison de Riyad. Leurs familles en ont été informées par téléphone mais n'ont pu obtenir aucune autre information les concernant.

Le transfert d'un détenu à la capitale est généralement le signe que les autorités prévoient de le faire comparaitre à huis clos devant une juridiction d'exception et de le faire condamner à la suite d'un jugement expéditif.

Le 13 décembre 2009, les services secrets égyptiens (SSI) ont procédé à une rafle en s'introduisant dans des maisons à Bani Suef et arrêté Mohamed Omar Mohamed Omar, Ahmed Fathi Ahmed Amer, Mohamed Mustafa Mohamed Mustafa, Ahmed Sobhi Abulkasem Kotb and Mahmoud Adel Mohamed Mohamed Marzouk.

Les 5 personnes ont été détenues au quartier général du SSI à Bani Suef du 13 au 19 décembre 2009 où ils ont fait l'objet de tortures et de mauvais traitements sous le commandement d'un officier de la SSI dénommé Amro Al Mufti, bien connu pour ses méthodes brutales envers les prisonniers.
Aujourd'hui, Alkarama a saisi le Groupe de travail sur la détention arbitraire lui demandant d'intervenir dans le cas d'Abdurrahman Koki, une importante figure religieuse syrienne, âgée de 40 ans, qui a été arrêtée le 22 octobre 2009 par les Services de sécurité politique, une des branches des Services de renseignement syriens, pour avoir exprimé ses positions religieuses et politiques lors d'une émission de la chaîne télévisée Al Jazeera.
BOUZENIA_LAKHDAR Alkarama a été mandatée pour présenter une plainte au Comité des droits de l'homme concernant la disparition de M. Lakhdar Bouzenia, arrêté le 24 mai 1993, détenu au secret et torturé sauvagement, notamment en subissant une " crucifixion ", avant de disparaître au moment de son transfert vers la prison de Constantine quelques mois plus tard.
Le 7 décembre 2009, Abdul Rahman Al-Hossami a été libéré, alors qu'il avait purgé sa peine de prison depuis six mois. En raison de cette détention arbitraire,  Alkarama avait interpellé le 29 octobre 2009 le Groupe de travail sur la détention arbitraire.

Les familles de disparus de la région de Jijel, particulièrement déçues par l'absence de réponse des autorités algériennes à leur demande de vérité et de justice à la suite de la disparition de leurs proches, continuent, en désespoir de cause, de s'adresser aux instances compétentes de l'ONU.
{besps}disparu-dec2009{/besps}
M. Abdelghani Ahmed Hussein Suleiman est menacé de renvoi forcé vers le Pakistan où il risque d'être soumis à la torture. Il est  détenu par les services de renseignements (Al Amn Assiyassi) à Sana'a depuis le 28 mai 2008 sans procédure légale.


Alkarama a saisi le Rapporteur spécial sur la torture le 24 décembre 2009 pour lui demander d'intervenir auprès des autorités yéménites et les interpeller à propos de la situation de M. Suleiman.

Alkarama a adressé aujourd'hui au Secrétaire général des Nations Unies une communication concernant l'affaire de M Haithem Al Maleh, avocat syrien de 78 ans et défenseur des droits de l'homme, qui doit comparaître devant un tribunal militaire, en dépit du fait qu'il n'a pas de statut militaire. Il est accusé d'avoir " disséminé de fausses informations qui pourraient affecter le moral de la nation ". Les autorités syriennes ont justifié l'arrestation et la comparution de M Al Maleh devant une autorité judiciaire militaire par l'état d'urgence en vigueur depuis 1963.
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