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Le 31 mars 2010, des agents de la police d'investigation de Deir Mawas, supervisés par Mohamed Sobhi, ont arrêté illégalement un groupe de personnes dans un coffee shop du village de Samhan à Deir Mawas, dans le gouvernorat d'Al-Minia. Parmi les personnes arrêtées figurait Fadel Abdullah Hussein, propriétaire du coffee shop. Il est décédé quelques heures plus tard des suites de coups à la poitrine assénés par Mohamed Sobhi.

Suite à leur arrestation, les personnes du groupe ont été emmenées au poste de police de Deir Mawas.

M. Tarek Khidr, étudiant et militant des droits de l'homme, a été arrêté le 26 mars à l'université d'Alexandrie par des agents des services généraux d'investigation qui l'ont emmené vers une destination inconnue. Toutes les démarches de la famille n'ont pas abouti à ce jour.

Alkarama a alerté le groupe de travail sur les disparitions forcées, le 12 avril 2010, le priant d'intervenir en urgence auprès des autorités égyptiennes.
Le soir du 31 mars 2010, les autorités libanaises ont libéré Fadi Sabunah après près de deux ans de détention arbitraire. Sur les 18 mois que Fadi Sabunah a passés en détention, il a été détenu au secret et torturé pendant 35 jours d'affilée. Il a ensuite été interrogé et déféré devant des juridictions militaire et civile.

M. Abdelrahim Lahjouli a été enlevé à son domicile mardi 30 mars 2010 par des personnes inconnues qui se sont présentées comme étant des policiers. Il a été emmené vers une destination inconnue et a disparu depuis.

Alkarama a adressé un appel urgent au  Groupe de travail sur les disparitions forcées le 8 avril 2010 afin qu'il intervienne auprès des autorités marocaines.

Alkarama a appris que M. Hammam Al-Dobii qui avait été enlevé le 22 mars 2010 à Sanaa et emmené vers une destination inconnue est détenu dans un centre des services de la sécurité politique de Sanaa. Ses parents en ont eu la confirmation.

M. Hammam Mohamed Modhish AL-DOBII, âgé de 18 ans, avait été enlevé le 22 mars 2010 dans le quartier de Nouqm à Sanaa par une vingtaine d’hommes en civil, cagoulés et armés qui ont débarqué de trois véhicules juste devant la boutique dans laquelle il travaille. Pendant près de deux semaines, son sort restait inconnu.

Alkarama vient d'apprendre que Hammam Al-Dobii, enlevé le 22 mars 2010, est réapparu à la prison de la sécurité politique de Sanaa. Suite à son enlèvement, il avait été emmené vers une destination inconnue.

Hammam Mohamed Al-Dobii, 18 ans, a été enlevé le 22 mars 2010 dans le quartier de Noukm à Sanaa par des hommes en civil cagoulés et armés qui ont débarqué de trois véhicules juste devant la boutique dans laquelle il travaille. Il a disparu pendant plus de deux semaines avant de réapparaître à la prison de la sécurité politique de Sanaa.

Aujourd'hui, 9 avril 2010, se sont achevées les séances de comparution de Mustafa Sayw et de Kamal Al-Na'san devant le Conseil de justice. Alkarama avait soumis le 27 octobre 2009 les cas de Mustafa et de Kamal ainsi que ceux de deux autres personnes, dont Malik Al-Na'san, le frère de Kamal, libéré après neuf mois de détention, au Rapporteur spécial sur la torture.

Personnalité religieuse connue au Maroc, M. Mohamed El-Kettani a été arrêté par la police de Salé le 6 février 2003 et libéré deux jours après par le parquet. Apprenant qu'il était de nouveau recherché, il s'est présenté le 13 février 2003 au procureur de Rabat qui l’a cette fois inculpé et placé en détention provisoire notamment pour « association de malfaiteurs » et « rassemblements illicites ».

La première audience publique du procès de Haitham Al-Maleh (affaire 339/2010) s'est tenue jeudi 8 avril 2010 devant le tribunal militaire de Damas. La séance a néanmoins été reportée au 22 avril 2010 à la demande d'Al-Maleh.
Le 30 mars 2010, alors que la cérémonie de remise des diplômes réunissant des milliers d'étudiants à l'université de Munufeya touchait à sa fin, les services de sécurité égyptiens ont arrêté onze étudiants à l'entrée de la faculté d'ingénierie électronique.

Après la cérémonie, alors que les étudiants commençaient à quitter les lieux, un groupe d'intervention composé d'agents de la sécurité centrale, d'officiers des services de renseignement et d'agents de la sécurité nationale se sont mis à attaquer un groupe d'étudiants, parmi lesquels des jeunes femmes, et les ont arrêtés.

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