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Lorsque la famille de Mamdouh Diab est allée l'attendre à sa sortie de prison à Al-Marg Al-Jadid le 5 janvier 2010, elle a été informée qu'il allait être emmené le jour même au poste de police de Shabeen Al-Qanater afin de procéder aux dernières formalités avant sa libération. Toutefois, lorsque celle-ci s'est rendue au poste de police, les policiers lui ont dit qu'il n'y avait jamais été admis. A ce jour, les proches de M.
Alkarama vient d'apprendre que Yasser Al-Wazir a été condamné le 17 janvier 2010 à 8 ans d'emprisonnement par le Tribunal pénal spécial de Sanaa.

Craignant qu'il ne soit sévèrement puni au terme d'un procès inéquitable pour ses activités de défenseur des droits de l'homme au Yémen, notre organisation avait déjà soumis son cas en urgence le 20 novembre 2009 à la Rapporteuse spéciale sur la situation des défenseurs des droits de l'homme. Ces craintes se sont confirmées par la suite.

Selon nos sources, 15 des 16 personnes accusées d'appartenir à la « cellule Zeitoun », arrêtées le 2 juillet 2009 et victimes de disparition forcée, sont réapparues au moment d'être déférées devant la Cour suprême de la sûreté de l'Etat le 4 janvier 2010. Elles ont ensuite été incarcérées à la prison de Tora Istiqbal, près du Caire.
Le cycle des disparitions forcées des opposants politiques se poursuit en Syrie. Mustafa Ahmed Ben Mohamed, militant et défenseur des droits de l'homme kurde syrien, plus connu sous son nom de plume Pir Rostom, a été enlevé à Alep par des agents des services de la sécurité politique le 5 novembre 2009.
Dr Islam Sobhy Al-Mazeny, médecin et poète égyptien, a été arrêté le 7 avril 2007 par les Services de renseignements égyptiens (SSI) alors qu'il préparait son départ pour exercer dans une clinique  en Arabie Saoudite. Il a été détenu sans aucune charge légale durant 8 mois, en dépit de son état de santé particulièrement fragile, jusqu'à sa libération le 19 décembre 2007.

Le groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations unies vient de notifier officiellement à notre organisation l'Avis N° 8/ 2009 déclarant arbitraire et constituant une violation de la Déclaration universelle des droits de l'homme la privation de liberté dont a été victime M. Hassan Al Diqqi aux Emirats Arabes Unis.

Alkarama a reçu des informations concernant la réapparition de 8 membres de la communauté kurde de Qamishli, qui avaient disparu depuis 2008. Ils avaient été arrêtés entre fin août 2008 et fin novembre 2008, sans qu'aucune information sur leur sort ne soit donnée à leur famille, jusqu'au moment où ils furent présentés devant la Cour suprême de sûreté de l'Etat à Damas, le 13 septembre 2009. Suite à leur audition, ils ont été transférés dans l'aile des prisonniers politiques de la prison de Adra.
Le Dr. Saud Mukhtar Al-Hashimi et les huit autres personnalités arrêtées avec lui le 2 février 2007 par les services de renseignements (Mabahith) à Jeddah ont été transférés hier à la prison de Riyad.

Les familles des détenus ont reçu des appels téléphoniques des services de renseignement les informant de ce transfert sans plus de détails.

Dr Saud Al-Mukhtar Hashimi et les huit autres personnes arrêtées à Djedda par les services de renseignement (Mabahit) en même temps que lui le 2 février 2007 ont été transférés hier à la prison de Riyad. Leurs familles en ont été informées par téléphone mais n'ont pu obtenir aucune autre information les concernant.

Le transfert d'un détenu à la capitale est généralement le signe que les autorités prévoient de le faire comparaitre à huis clos devant une juridiction d'exception et de le faire condamner à la suite d'un jugement expéditif.

Le 13 décembre 2009, les services secrets égyptiens (SSI) ont procédé à une rafle en s'introduisant dans des maisons à Bani Suef et arrêté Mohamed Omar Mohamed Omar, Ahmed Fathi Ahmed Amer, Mohamed Mustafa Mohamed Mustafa, Ahmed Sobhi Abulkasem Kotb and Mahmoud Adel Mohamed Mohamed Marzouk.

Les 5 personnes ont été détenues au quartier général du SSI à Bani Suef du 13 au 19 décembre 2009 où ils ont fait l'objet de tortures et de mauvais traitements sous le commandement d'un officier de la SSI dénommé Amro Al Mufti, bien connu pour ses méthodes brutales envers les prisonniers.
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