Aller au contenu principal

À l'approche de l'élection présidentielle algérienne du 7 septembre 2024, l'Algérie traverse une période de répression particulièrement sévère, marquée par une vague d'arrestations arbitraires visant des opposants politiques, des militants prodémocratie, des journalistes, des universitaires, et des défenseurs des droits humains.

Chaque année, le 30 août, le monde commémore la Journée internationale des victimes de disparitions forcées, tandis que des milliers de familles arabes attendent encore des nouvelles de leurs proches victimes de ce crime, considéré comme l'une des violations les plus graves des droits de l'homme. Si ce crime est pratiqué de manière systématique à grande échelle, il peut même être considéré comme un crime contre l'humanité, un crime qui ne finit jamais. 

Alkarama condamne les pratiques répressives, le harcèlement continu et les menaces à l'encontre de l'avocat libanais des droits de l'homme Mohamed Sablouh, mettant en garde contre toute atteinte à sa personne et appelant à sa protection ainsi qu'à la garantie de son droit à exercer son activité juridique et de défense des droits de l'homme de manière pacifique. 

Alkarama exprime sa profonde inquiétude face aux rapports faisant état de raids et d'arrestations menés par les Émirats Arabes Unis contre des résidents palestiniens et arabes du pays pour leur solidarité avec le peuple palestinien face aux meurtres et au génocide commis par l'occupation israélienne à Gaza. 

Alkarama a déposé une nouvelle communication auprès du Comité des droits de l'homme des Nations Unies, dénonçant le refus des autorités algériennes d'intervenir pour protéger les victimes sahraouies de violations graves perpétrées par des agents du Polisario dans les camps. Cette fois, il s'agit de M. Mohamed Salem Malainine Souid, un jeune Sahraoui de nationalité espagnole, victime de disparition forcée et de torture par les autorités du Polisario, avec l’assentiment apparent des autorités algériennes.

Alkarama a déposé une nouvelle communication auprès du Comité des droits de l'homme des Nations Unies, dénonçant le refus des autorités algériennes d'intervenir pour protéger les victimes sahraouies de violations graves perpétrées par des agents du Polisario dans les camps. Cette fois, il s'agit de M. Mohamed Salem Malainine Souid, un jeune Sahraoui de nationalité espagnole, victime de disparition forcée et de torture par les autorités du Polisario, avec l’assentiment apparent des autorités algériennes.

Alkarama a soumis au Groupe de Travail sur la Détention Arbitraire (GTDA) des Nations Unies une plainte concernant l’expulsion et la détention arbitraires de

Le 10 juillet 2024, Alkarama a soumis au Groupe de travail sur la détention arbitraire (GTDA), la situation de M. Hassan SALEM, député libyen et de son frère, M. Mohamed SALEM, arrêtés tous deux par les milices de RADAA (forces spéciales de dissuasion) et actuellement détenus sur le site de l’aéroport de Mitiga, placé sous leur contrôle. 

Enlèvement de M. Hassan SALEM 

Alkarama dénonce fermement les condamnations injustes prononcées par un tribunal émirati à l'encontre de 53 détenus politiques. La majorité d'entre eux avait fait l'objet d'Avis de la part du Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire qui avait appelé leur libération immédiate. 

D’importantes délibérations relatives à la situation des droits de l'homme dans le pays ont été formulées au cours du dialogue interactif de l'Examen Périodique Universel (EPU) du Royaume d'Arabie Saoudite devant le Conseil des droits de l'homme qui s’est tenu le 4 juillet 2024 au Palais des Nations à Genève.