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M. Al Zumer, ingénieur agronome, avait 49 ans lors de son arrestation en octobre 1981. En 1982, la Haute cour de la sécurité d'Etat l'avait condamné à quinze ans de prison pour son implication supposée dans le meurtre du Président Anouar Al Sadate. Quelques mois plus tard, il est à nouveau jugé pour les mêmes faits, cette fois par un tribunal militaire au Caire qui le condamne à sept autres années de prison. Les deux peines seront cumulées. En octobre 2003, l'emprisonnement de M. Al Zumer devait toucher à sa fin, vingt-deux ans après sa condamnation.

Osama Mohsen Hussein et Mohamed Mohsen Hussein Al Saadi ont été arrêtés le 13 octobre 2007 à leur domicile familial et emmenés vers une destination inconnue, alors qu'ils étaient respectivement âgés de 14 et 17 ans. Leur famille est restée sans nouvelles d'eux pendant près de deux mois, avant d'être autorisée à leur rendre visite une fois par semaine. Ce n'est que quatorze mois plus tard, le 3 janvier 2009, que les deux frères sont présentés à la Cour de sécurité d'Etat, et non à la Cour pour mineurs comme le droit l'exigerait, et accusés d'appartenir à une organisation terroriste.

Le 31 janvier 2004, les agents des services de renseignement saoudiens, lourdement armés, ont perquisitionné la maison de M. Al Qahtani, entrepreneur de 35 ans. Sans lui présenter de mandat et sans l'informer des raisons de cette intervention, ils l'ont arrêté et emmené à la prison Abha, où il a fait l'objet de diverses tortures. Saisi de cette situation, le Groupe de travail sur la détention arbitraire (GTDA) a adopté le 3 mai 2011 l'avis 11/2011 confirmant les termes de la communication d'Alkarama du mois de décembre 2010 sur le caractère arbitraire de la détention de M.

Abdulrahim Al-Murbati, entrepreneur de 51 ans de nationalité Bahreïnie, a été arrêté à sa résidence secondaire de Médine le 22 août 2003 par des agents des services de renseignement saoudiens. Il a été détenu trois mois au secret à la prison de Ruwais, avant d'être transféré à la prison d'Alisha. Ce n'est qu'en décembre 2003 que sa famille a été informée de son sort et autorisée à lui rendre visite. Au cours de sa détention, M.

M. Al Bachr, professeur de 50 ans, a été arrêté à son domicile par des agents de la Police d'investigation saoudienne, habillés en civil. On ne lui a pas présenté de mandat d'arrêt, pas plus qu'on ne l'a informé des raisons de cette arrestation. Malgré les nombreuses tentatives de sa famille d'obtenir de ses nouvelles, elle ne sera informée de son sort que neuf mois plus tard.

M. Abdullah KHOWAR a été arrêté par des forces de sécurité saoudiennes le 21 avril 2011 au poste frontière de Salwa alors qu'il se rendait avec son véhicule personnel en Arabie saoudite. Le jour même, il a été autorisé à contacter brièvement par téléphone son épouse à qui il a confié qu'il ne connaissait pas les motifs de son arrestation et qu'il avait été emmené à la prison de Dammam.

M. Abdullah Ghanem Mahfoud KHOWAR ( عبد الله غانم محفوظ خوار) âgé de 30 ans, est commerçant et réside habituellement à Doha au Qatar.

Mr Hicham Gherras, ressortissant marocain, a été arrêté par des agents de la sécurité politique le 18 février 2011 à Sanaa où il s'était rendu dans le cadre de ses activités professionnelles. Malgré les promesses de libération, il est depuis maintenu en détention et a été torturé. C'est la raison pour laquelle, il a entamé une grève de la faim depuis le 10 avril 2011.
Le 3ème rapport périodique de la Tunisie (CAT/C/TUN/3) a été présenté  au Comité contre la torture en 2009 avec 12 ans de retard. Dans le cadre de l'examen prévu lors de la 47e session en novembre 2011, Alkarama a présenté le 4 mars 2011 à l'organe de l'ONU des propositions de questions.

Le Quatrième rapport périodique du Maroc (CAT/C/MAR/4) a été présenté au Comité contre la torture en novembre 2009 avec trois années de retard. Le Comité l'examinera lors de sa 47e session en novembre 2011. Dans le cadre de ce processus d'examen, Alkarama souhaite soumettre des propositions de questions au Comité en espérant qu'elles contribueront à approfondir le débat avec l’Etat partie.

M. Sultan Khalifa Al-Khulaifi qui avait été arrêté le 1er mars 2011 par des agents de la Sécurité de l'Etat (Amn ad-Dawla) du Qatar a été libéré après avoir été détenu arbitrairement pendant un mois dans leurs locaux. Aucune procédure judiciaire n'a été engagée contre lui.

M. Al-Khulaifi avait occupé le poste de secrétaire général d'Alkarama jusqu'au début de l'année 2010, date à laquelle il s'est retiré pour fonder une nouvelle organisation de défense des droits de l'homme.
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