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M. Mohamed Hajib de nationalité allemande et marocaine a été arrêté en juillet 2009 au Pakistan. Après avoir été détenu pendant six mois, il a été libéré sans connaître le motif de son incarcération. Arrivé en février 2010 au Maroc, il a immédiatement été arrêté à l'aéroport de Casablanca et placé en garde à vue durant laquelle il a été torturé et contraint de signer des aveux sur la base desquels il a par la suite été condamné à 10 ans de prison.

Banias, le 28 mai 2011. Il est trois heures de l'après-midi quand Issam Sayouh, agent de la sécurité militaire, se présente chez Annas Darwish Ammar accompagné de dix hommes qu'il fait attendre au bas de l'immeuble pour n'éveiller aucun soupçon. Avant que les manifestations ne commencent, Issam Sayouh travaillait à la raffinerie de Banias avec le père de celui qu'il s'apprête à arrêter.


Enlèvements, arrestations, détentions arbitraires, menaces de mort sont le lot quotidien des journalistes yéménites qui tentent tant bien que mal de faire leur travail dans le contexte de crise actuel. Alkarama a soumis au Rapporteur spécial sur la liberté d'expression les cas de sept d'entre eux, dont deux femmes, qui ont été persécutés au cours des derniers mois pour avoir couvert des manifestations.

Awad Jassem Al-Abbas, 36 ans, habite avec sa femme et ses quatre enfants à Al-Dmaier, Reef Damas, en Syrie. Le 14 mai 2011, une cinquantaine d'agents des services de renseignement des forces aériennes de Damas ont débarqué chez lui sans mandat d'arrêt ou de perquisition pour arrêter son frère Hussein, un militant politique qui a participé dernièrement à l'organisation de manifestations pacifiques dans la banlieue de Damas. Hussein était absent ce jour-là. Aussi, les agents ont "pris en otage" Awad et l'ont emmené vers une destination inconnue.

 

Depuis le début des manifestations, le nombre d'arrestations suivies de disparitions forcées de manifestants et de militants pacifiques ne cesse d'augmenter dans le cadre d'une vague de répression menée par les autorités syriennes. Cette pratique, qui tend à se systématiser, expose les détenus enlevés à un risque accru de tortures.

 

 

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M. Saadeddine Shatila, représentant de notre organisation au Liban a été convoqué hier matin, 25 juillet 2011, au bureau des services de renseignement de l'armée libanaise.

M. Mohammad Al Ashtar, maçon de 38 ans et père de sept enfants, s'est rendu le 13 mai dernier au commissariat de police d'Al-Rastan pour y déclarer le vol de ses effets personnels. Immédiatement arrêté au commissariat, il a été embarqué vers une destination inconnue et demeure disparu à ce jour. Selon nos sources, son nom avait été communiqué à tous les centres de police par les services de sécurité syriens, qui le soupçonnaient d'avoir organisé les récentes manifestations pacifiques dans la ville de Rastan.

Depuis le début des manifestations en Syrie, des centaines de détentions arbitraires, de disparitions forcées et de violations des droits de l'homme ont été, et continuent d'être commises par les autorités dans l'impunité la plus totale.

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