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Enfin, le procès tant attendu a eu lieu ce 18 juillet 2011. Présenté comme étant celui de l'assassinat du célèbre chanteur Lounès Matoub, commis le 25 juin 1998, deux hommes étaient au banc des accusés: Malik Medjnoune et Abdelhakim Chenoui. Arrêtés en 1999, ils ont été sauvagement torturés dans un centre du Département du Renseignement et de la sécurité (DRS).

Arrêté chez lui le 30 juin 2011 par des agents des services d'enquête criminelle en civil, M. Al Sayed a directement été emmené au centre de police de Farag où il a été torturé par les agents Ali Maher et Saïd Chaarwy. Les deux hommes l'ont notamment forcé à se déshabiller et l'ont brûlé avec des cigarettes avant de lui raser les cheveux, la barbe et les sourcils. Il a ensuite été battu et interrogé sur son cousin Taher, recherché par les services de police et au sujet duquel il n'avait pas la moindre information.

Houd et Alkarama demandent la libération d'Abdallah Saleh, 14 ans et d'Adel Addawoudi, 16 ans, deux adolescents enlevés par deux responsables politiques et séquestrés à la prison central de Baida depuis quatre semaines.

Un gigantesque incendie a ravagé aujourd'hui les plus grandes archives juridiques du Yémen, celles de l'organisation de defense des droits de l'homme Houd, partenaire local d'Alkarama. Certains émettent l'hypothèse que les uniques bénéficiaires de cet incident ne sont autres que les services de sécurité yéménites, lesquels sont impliqués dans des affaires de violations des droits de l'homme dans le pays.

Le 3 février 2011, Mohammed Kamal et Ahmed Mahmoud Othman, deux étudiants de 17 et 18 ans, ont été arrêtés par l'armée égyptienne pour n'avoir pas respecté le couvre-feu. Ils ont été détenus au secret et torturés jusqu'à leur procès et leurs familles n'ont pu avoir de leurs nouvelles qu'à travers les journaux.

Arrêté à son domicile en avril dernier, Ahmed Mansour, éminent défenseur des droits de l'homme, risque d'être condamné à l'issue d'un procès inéquitable le 18 juillet prochain.

Le comité des droits de l'homme a rencontré aujourd'hui des ONGs et Institutions nationales pour les droits de l'homme (INDH) au cours d'une réunion informelle qui s'est tenue au Palais des Nations.

Le prix Alkarama pour les défenseurs des droits de l'Homme : qu'est-ce que c'est ?

Le prix Alkarama est décerné chaque année à l'occasion de la journée des Droits de l'Homme, le 10 décembre, à une personne ou une organisation qui a contribué de manière significative à la promotion et à la protection des Droits de l'Homme dans le monde arabe.

Qui peut recevoir le Prix Alkarama ?

Alkarama s'est récemment rendue dans les régions de Wadi Khaled et d'Akkar, au nord du Liban, où de nombreux Syriens se sont réfugiés depuis le début des manifestations. Cette visite nous a permis de récolter des informations sur les violations des droits de l'homme en Syrie dont ont témoigné ou souffert ces personnes. Pour des raisons de sécurité, leur identité ne peut pas être dévoilée.
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