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Aujourd'hui, Saadeddine Shatila, représentant d'Alkarama au Liban peut reprendre ses activités consistant à l'aide aux victimes de violations des droits de l'homme ainsi que celle de faire pression sur les autorités pour faire respecter leurs obligations relatives aux droits de l'homme.M. Shatila, faisait l'objet d'une enquête menée par un juge d'instruction de l'armée pour « publication d'informations de nature à nuire à la réputation de l'armée libanaise » dans ce qui était clairement une tentative d'intimidation des défenseurs des droits de l'homme.

Pour son premier examen par le Comité des droits de l'homme des Nations Unies depuis que l'ancien vice-président Abdu Rabu Mansour Hadi est devenu Président (janvier 2012) après des mois de contestation, le Yémen sera examiné par le Comité des droits de l'homme des Nations unies à New York, les 14 et 15 mars 2012.

Neuf civils condamnés à des peines de prison par des juridictions militaires ont été libérés dans le cadre d'une mesure d'amnistie promulguée le 25 janvier dernier par le Conseil suprême des forces armées, à l'occasion du premier anniversaire de la révolution égyptienne. Si Alkarama accueille avec satisfaction la nouvelle de leur libération, elle reste préoccupée par la situation des milliers de civils traduits devant des tribunaux militaires et détenus arbitrairement.

Hachemi BoukhalfaHachemi BOUKHALFA, a été arrêté arbitrairement le 9 janvier 2011 par des agents du DRS et a subi pendant une semaine de graves tortures avant d'être relâché.

Alkarama a soumis, au Groupe de Travail des Nations Unies sur la Détention Arbitraire, les cas de 12 ressortissants égyptiens qui sont actuellement détenus illégalement en Arabie Saoudite.

Mohanad Hassan, jeune manifestant de 19 ans blessé à la jambe par des soldats lors d'un rassemblement, a été arrêté et torturé pour avoir porté plainte contre l'armée pour sa blessure par balle. Il est actuellement détenu et torturé à la prison de Tora.

Les organisations soussignées appellent les autorités syriennes à libérer immédiatement et sans condition Mazen Darwish, important défenseur syrien des droits humains et directeur du Centre syrien pour les médias et la liberté d'expression (SCM) - organisation qui jouit du statut consultatif auprès du Conseil économique et social des Nations unies - ainsi que sept de ses collègues et un visiteur, arrêtés le 16 février 2012 lors d'une descente dans les bureaux de cette organisation à Damas.

Alkarama vient d'apprendre que les autorités saoudiennes ont libéré la semaine dernière M. Saed Saad Mohammed Al-Hazimi après neuf ans de détention en-dehors de toute procédure légale.
M. Hazimi, arrêté pour la première fois en 2001 puis ré-arrêté en 2002, vient d'être libéré de la prison de Zahban à Jeddah après avoir passé neuf ans derrière les barreaux en Arabie saoudite. En neuf années de détention, il n'a jamais été formellement inculpé et aucune procédure judiciaire n'a été entamée contre lui.

Alors que la communauté internationale a fermement condamné les violences perpétrées depuis près d'un an par le régime syrien, les autorités continuent de réprimer les militants des droits de l'homme. Le 16 février dernier, la blogueuse Razan Ghazzawi et le journaliste Mazen Darwish ont été arrêtés à Damas par les services de renseignement de l'armée de l'air avec 12 de leurs collaborateurs du Centre syrien pour les médias et la liberté d'expression.