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Un journaliste et défenseur des droits de l'homme marocain, Mustapha El Hasnaoui a récemment été placé en cellule d'isolement par l'administration pénitentiaire de la prison de Kénitra. Depuis le 7 janvier 2016, sa famille n'a plus de contact avec lui et se voit systématiquement interdire les visites.

Le 4 janvier 2016, Alkarama a saisi le Groupe de Travail sur la Détention Arbitraire (GTDA) des Nations Unies du cas d'Abdelkader Belliraj, un citoyen belgo-marocain de 59 ans condamné par les autorités marocaines à la prison à perpétuité en 2009 sur la seule base de ses confessions obtenues sous la torture − raison pour laquelle il avait bénéficié d'un non-lieu en Belgique en Octobre 2013.

Le 15 janvier 2016, Alkarama a alerté de nouveau les Rapporteurs Spéciaux des Nations Unies sur la promotion et la protection du droit à la Liberté d'Opinion et d'Expression (RS LIBX) et sur la torture (RST) du cas de Mohamed Ibrahim Waïss, un journaliste djiboutien

Le 11 janvier 2016, la gendarmerie a arrêté Mohamed Ibrahim Waïss, un journaliste indépendant de 41 ans travaillant pour la Voix de Djibouti. Régulièrement harcelé par les autorités du fait de ses prises de position, il est depuis détenu sans avoir été autorisé à voir sa famille ou son avocat, tandis que les accusations portées contre lui demeurent indéterminées.

Le 23 décembre 2015, Alkarama a saisi la Délégation interministérielle aux droits de l'homme (DIDH) du cas d'Abdul Rahman Alhaj Ali, arrêté le 30 octobre 2014 par la police marocaine à Kénitra et détenu jusqu'à ce jour sans base légale.

Le 21 décembre 2015, à l'aube, la police et l'armée djiboutienne ont violemment dispersé une cérémonie religieuse à Balbala, près de Djibouti-ville. Bien qu'il reste encore difficile d'estimer le nombre de victimes et de blessés, il apparaît que les forces étatiques ont eu recours à la force létale de manière disproportionnée.

Alkarama s'inquiète et dénonce les récentes arrestations et détentions de membres de la coalition de l'opposition Union pour le Salut National (USN) ainsi que des harcèlements constant dont sont victimes les partis politiques et la société civile à Djibouti.

Depuis 2011, le Maroc a entrepris une série de réformes institutionnelles qui consacrent la protection des droits de l'homme. La Constitution de 2011 consacre ainsi plusieurs droits et libertés fondamentales, et prévoit notamment que la détention au secret constitue un crime de la plus haute gravité.

À l'occasion de la Journée internationale des droits de l'homme, la Fondation Alkarama a présenté, le 8 décembre 2015, son 7ème prix annuel pour les défenseurs des droits de l'homme dans le monde arabe au militant des droits de l'homme omanais et ancien membre du Parlement, Talib Al Mamari, en reconnaissance de son important travail de défense des droits de l'homme dans son pays, en particulier depuis la répression de la société civile qui a suivi les manifestations de 2011.

Le 3 décembre 2015, alors que des membres de la coalition de l'opposition Union pour le Salut National (USN) se rendaient à Ali Sabieh pour des meetings, ils ont été arrêtés pour un contrôle de police au cours duquel l'un d'entre eux, Mohamed Abdallah Dabaleh, a fait l'objet d'un tir délibéré d'un gaz lacrymogène au torse, le faisant perdre conscience.