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Plusieurs activistes saoudiens et étrangers, ONG et Alkarama ont lancé une campagne de défense des droits de l'homme pour demander la libération des prisonniers de conscience dans le Royaume d'Arabie saoudite et pour dénoncer les décisions injustes rendues récemment par les autorités saoudiennes, qui ont affecté un certain nombre de prisonniers de conscience, y compris des détenus dont les peines ont expiré ou sont en voie d'achèvement, en violation flagrante des principes de justice et des lois et pactes internationaux.

Le 05 aout 2022, Alkarama a soumis les cas de Ahmed Ghaith AL SUWAIDI, Ahmed AL ZAABI, Ali AL HAMMADI, Ibrahim AL MARZOOQI, Hassan AL JABIRI, Husain AL JABIRI, Shaheen ALHOSANI, Sultan Bin Kayed AL QASIMI, Abdulsalam Darwish AL MARZOOQI, Khalid Mohammed ALYAMMAHI au Groupe de travail sur la détention arbitraire (GTDA) concernant leur maintien en détention dans les centres Munasaha en dépit de l’expiration de leurs peines.

Alkarama et les organisations yéménites et internationales de défense des droits de l’homme ont publié une déclaration à l’occasion de la Journée internationale des victimes des disparitions forcées, célébrée le 30 août de chaque année.

La déclaration conjointe appelle à une intervention urgente de toutes les parties au conflit au Yémen pour assurer la libération des personnes détenues arbitrairement, dans le respect de leurs droits à la dignité, la sûreté et la sécurité.

La famille du détenu Abdel Rahman ELSAYAR a indiqué que les autorités égyptiennes avaient transféré leur fils à la prison de Badr, à l’est du Caire. Badr est un complexe pénitentiaire récemment créé qui, selon les autorités, est dédié à l’accueil de détenus purgeant de courtes peines, et où l’accent est mis sur leur qualification professionnelle dans l’artisanat et leur commercialisation à leur avantage.

Le 22 août 2022, Alkarama a soumis les cas de M. Abdulkarim Al Khodr et de M. Jaber Suleiman Al Amri au Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire (GTDA) concernant leur détention dans les centres Munasaha en dépit de l’expiration de leurs peines d’emprisonnement.

Rappel des faits

Le 17 août 2022, Alkarama et l’Association des Victimes de la Torture en Tunisie (AVTT) se sont adressées à la Rapporteuse spéciale de l’ONU sur la promotion et la protection du droit à la liberté d’opinion et d’expression concernant le cas de M. Salah Attia, journaliste et analyste politique, condamné hier à trois mois de prison ferme par le Tribunal militaire permanent de Tunis.

Le Comité contre la torture de l’ONU (CAT) a formulé plusieurs recommandations en vue de l’amélioration de la situation des droits de l’homme aux Émirats arabes unis (EAU) à l’issue de son examen initial lors de la 74ème session

Alkarama a obtenu des informations fiables indiquant la détérioration de l'état de santé du détenu Mustafa Talib Younis Abdelkhaleq Al-Darsi, que le gouvernement libyen refuse de libérer, malgré l’Avis du Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire (GTDA) appelant à le libérer.

Alkarma a reçu avec consternation la nouvelle de la mort sous la torture du travailleur humanitaire yéménite Yasser Junaid, décédé alors qu’il se trouvait détenu au secret dans les prisons du groupe Houthi « Ansar Allah ».

Alkarama avait soumis une plainte Groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires  (GTDFI).

L’éminent avocat et militant des droits humains Mohamed Al-Roken a purgé la totalité de sa peine de 10 ans d’emprisonnent prononcée contre à l’issue d’un procès inéquitable et de nombreux abus et de mauvais traitements en détention.  

La peine d’Al-Roken a pris fin le 17 juillet 2022 mais les autorités émiraties ont décidé de prolonger sa détention sans donner de raisons. Il est craint qu’il soit envoyé dans un des centres dit de « Munsaha » (ou centres de « conseil »).