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Lors de sa 11ème session tenue dans le courant du mois de juillet, le Comité des droits de l'homme de l'ONU a rendu sa décision dans l'affaire de Tahar Bourefis et son fils Bachir, arrêtés tous deux en 1996 par l'armée et la gendarmerie nationale algériennes et disparus depuis.

Le 14 juillet 2014, la police a arrêté 15 personnes au cours d'une violente dispersion d'une manifestation pacifique à Al Fayoum. Détenus au poste de police de Badar Al Fayoum depuis leur arrestation, ils disent aussi avoir été soumis à la torture et aux mauvais traitements.

Le 27 août 2014, Alkarama a soumis les cas de 52 enfants victimes de torture et d'abus sexuels dans la prison d'Alexandrie El Koum Dekka au Rapporteur spécial des Nations Unies sur la torture. Âgés entre 15 et 18 ans, ils ont été arrêtés pour avoir manifesté pacifiquement contre le régime ; la plupart sont détenus de façon arbitraire depuis plus de huit mois.

Alkarama a soumis les cas de trois ressortissants libyens au Rapporteur spécial des Nations Unies sur la torture, le 2 Septembre 2014. Messieurs Adarsi, Shamsah et Azarqani ont été enlevé et torturé à mort dans des zones sous le contrôle de milices, dans l'est de la Libye.

Le 29 août 2014, Alkarama a adressé un appel urgent au Rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à la santé pour demander aux autorités égyptiennes d'accepter l'hospitalisation de Jamal Mohamed Assaed Tafeh. Détenu sans procès dans des conditions épouvantables dans la prison de Gamasa depuis le 7 janvier 2014, le membre de l'opposition, qui souffre d'une grave maladie cardiaque nécessitant une attention médicale permanente, est en danger de mort imminente.

Au cours de sa 69 ème session, le Groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations Unies a rendu une décision importante relative à la détention arbitraire de Djamel Laskri, architecte algérien âgé aujourd'hui de 54 ans, condamné à mort dans l'affaire dite de l'aéroport d'Alger et détenu depuis aujourd'hui près de 22 années ; le 26 août 1992 à 10 heures 45 une bombe explosait dans le hall central de l'aéroport d'Alger faisant 9 morts et 128 blessés et deux autres dans les agences d'Air France et de Swissair à Alger.

Alkarama, en collaboration avec Human Rights Guardians, a envoyé huit cas de disparitions forcées au Groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires - Messieurs Khaled Awda, Abdul Rahman Al Hamraoui, Mohammed Noor Zada, Deibo Al Khalif, Jamil Al Najjar, Mohamed Rami Ramla, Sabaie Sharkeyia et son frère, Alaa Sharkeyia. Ils ont tous disparu après avoir été arrêté par les forces de l'État à Homs, Alep et Damas, entre septembre 2012 et juillet 2013.

Mohamed Ibrahim Waiss a finalement été libéré le 21 aout à l'issue de son procès devant la chambre correctionnelle du tribunal de Djibouti qui a rendu un jugement de relaxe dans l'affaire de participation à une manifestation illégale pour laquelle il avait été poursuivi.

Waiss avait été arrêté par la police de Djibouti le 8 aout dernier alors qu'il assurait la couverture médiatique d'une manifestation pacifique de l'opposition qui protestait contre la répression de ses membres par les autorités.

Alkarama a adressé un appel urgent au Groupe de travail des Nations Unies sur les disparitions forcées au sujet du cas de la défenseuse des droits de l'homme, Faten Rajab Fawaz, arrêtée par une patrouille de la Force aérienne syrienne, le 26 décembre 2011. Récemment transférée vers un lieu inconnu, Fawaz, qui aurait été déjà été gravement torturée durant sa détention, n'a pas été vue depuis la mi-juillet 2014.

Le 5 août 2014, Alkarama a adressé une communication au Groupe de travail de l'ONU sur la détention arbitraire pour appeler les autorités irakiennes à mettre fin à la détention arbitraire de quatre agents de sécurité en les libérant immédiatement. Ghassan Al Kubaisi, Omar Al Noaemy, Abdulrazak Al Duleimi et Uday Al Ithawi ont tous été arrêtés entre décembre 2011 et janvier 2012.

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