Chaque année, à cette date, le 21 septembre 2024, le monde commémore la Journée internationale de la paix, établie par l'Assemblée générale des Nations Unies dans sa résolution 55/282 du 7 septembre 2001, « comme une journée de cessez-le-feu mondial et de non-violence, une invitation à toutes les nations et à tous les peuples à honorer une cessation des hostilités pendant la durée de la Journée ». Alkarama affirme que la paix est un besoin humain fondamental pour les individus et les peuples ainsi qu'un droit humain fondamental, et souligne que la paix mondiale ne peut être atteinte qu'en respectant les valeurs de justice, de dignité et d'égalité devant le droit international pour tous les individus et tous les peuples.
Cette année, la Journée internationale de la paix intervient environ deux semaines avant la fin d'une année de guerre totale menée par l'armée d'occupation israélienne contre la bande de Gaza, qui, selon le ministère palestinien de la Santé, a fait plus de 40 000 morts, dont plus de la moitié étaient des enfants et des femmes, y compris près de mille membres du personnel médical et près de 200 journalistes. On pense que le nombre de victimes est beaucoup plus élevé, car la revue scientifique **The Lancet** a estimé le 10 juillet 2024 que le nombre de victimes s'élevait à 186 000 ou plus. La guerre a laissé plus de 100 000 blessés et deux millions de personnes déplacées vivant dans des conditions inhumaines.
L'armée d'occupation israélienne a également détruit la plupart des infrastructures et des installations vitales à Gaza, y compris les quartiers résidentiels, les hôpitaux, les écoles, les mosquées, les églises, les abris et les sièges d'organisations internationales telles que l'UNRWA. Le gouvernement israélien a systématiquement rejeté le cessez-le-feu, s'appuyant sur le soutien de ses alliés occidentaux et sur l'utilisation du droit de veto des États-Unis pour faire échouer chaque résolution du Conseil de sécurité sur la question. Le gouvernement israélien a également ignoré toutes les résolutions internationales condamnant ses pratiques criminelles contre les Palestiniens, en particulier celles émises par la Cour internationale de justice : l'Ordonnance du 26 janvier 2024 sur l'application de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide dans la bande de Gaza, l'Ordonnance du 24 mai 2024 visant à « arrêter l'attaque israélienne sur Rafah et ouvrir le passage de Rafah », et l'Avis consultatif du 19 juillet 2024 sur les « Conséquences juridiques des politiques et pratiques d'Israël dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est ».
Ces pratiques, en violation flagrante du droit international, démontrent une fois de plus l'incapacité des Nations Unies à atteindre son objectif principal, tel qu'énoncé à l'Article 1 de sa Charte, « maintenir la paix et la sécurité internationales », et réaffirmé dans la Déclaration 39/11, adoptée par l'Assemblée générale de l'ONU le 12 novembre 1984, qui dispose que « les peuples de notre planète ont un droit sacré à la paix ».