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بيان صحفي حول إنكار المجاعة

Les institutions juridiques et de défense des droits humains internationales signataires ci-dessous expriment leur vive indignation et leur rejet catégorique des récentes déclarations de l’envoyé américain pour le Moyen-Orient, M. Steve Whitkoff, dans lesquelles il a nié l’existence d’une famine dans la bande de Gaza. 

Ces propos ignorent complètement les réalités documentées sur le terrain ainsi que les rapports internationaux qui confirment l’existence d’une catastrophe humanitaire sans précédent menaçant la vie de plus de deux millions de Palestiniens. 

Face à ce déni de la réalité, nous affirmons ce qui suit : 

  • Les preuves ne peuvent être effacées par des déclarations : La famine à Gaza est une réalité incontestable, ayant causé la mort de 159 personnes, dont 90 enfants, un bilan documenté qui illustre l’ampleur d’un crime que nul discours ne saurait justifier ni effacer. Cette tragédie humanitaire n’épargne personne, pas même les prisonniers israéliens, dont les images diffusées révèlent clairement les signes de faim et de malnutrition.

  • Demande d’une commission d’enquête internationale : Nous demandons à l’ONU et au Conseil de sécurité l’envoi urgent d’une commission d’enquête internationale indépendante à Gaza, pour constater la catastrophe humanitaire sur le terrain et enquêter sur la politique de famine, constitutive d’un crime de guerre.

  • Poursuites pénales immédiates : Nous demandons à la Cour pénale internationale (CPI) d’accélérer ses enquêtes sur les crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis à Gaza, y compris le crime de famine, et de traduire en justice toutes les parties impliquées. 

  • Cessez-le-feu immédiat et durable : Nous appelons la communauté internationale à imposer un cessez-le-feu immédiat et durable, condition essentielle pour garantir l’accès humanitaire et protéger les civils, les secouristes et le personnel médical.

  • Accès des journalistes : Nous appelons la communauté internationale à exercer une pression immédiate sur les autorités d’occupation israéliennes afin de lever le blocus médiatique imposé depuis plus de dix mois, et à permettre l’accès sans restriction aux journalistes et correspondants des médias internationaux, pour révéler la réalité des crimes de famine et de génocide à Gaza.

  • Appel aux gouvernements complices : Nous adressons un appel clair aux gouvernements qui soutiennent la politique de famine ou contribuent à entraver l’acheminement de l’aide, comme les États-Unis, pour qu’ils assument leur responsabilité juridique et morale, et s’engagent à garantir l’arrivée des aides indispensables. 

    Signataires

    1. Réseau Dhamir (Réseau international contre le génocide, le déplacement, le siège et la normalisation) 

    2. Voix Libre pour les Droits Humains – France 

    3. Al-Shehab pour les Droits Humains – Londres 

    4. Alkarama pour les Droits Humains – Genève 

    5. Association des Victimes de la Torture – Genève 

    6. Fondation Justice pour les Droits Humains – Istanbul 

    7. Organisation Internationale IFDD – Belgique 

    8. Tawasol pour les Droits Humains – La Haye 

    9. Human Rights Monitor – Londres 

    10. Cedar pour les Droits Humains – Liban 

    11. Solidarité pour les Droits Humains – Genève 

    12. Conseil des Droits des Égyptiens – Genève 

    13. Centre Arabe pour la Liberté des Médias 

    14. Coordination Égyptienne pour les Droits et Libertés 

    15. Organisation Najda pour les Droits Humains