Aller au contenu principal
En rentrant chez lui après ses cours le 18 avril 2009, Maher Sukkar, réfugié palestinien de 29 ans a été arrêté par des agents de la section des renseignements des forces de la sécurité intérieure dans le quartier de Sabra à Beyrouth. Il a été détenu au secret jusqu'au 6 mai 2009, soit pour une durée totale de 18 jours. D'abord détenu à la Direction des forces de la sécurité intérieure, il a ensuite été transféré à différents centres de détention jusqu'à être amené au ministère de la Défense à Yarzeh le 28 avril 2009.
M. Talafha a été arrêté à son domicile le 1er mars 2010 par des agents du service d’enquêtes criminelles d’Irbid sans qu'un motif ni mandat de justice ne lui aient été présentés. Emmené à leur siège, il a été sauvagement torturé. Il est actuellement détenu provisoirement en attente de son procès. Aucune plainte pour torture n'a été reçue.

Lundi 15 mars 2010, plusieurs procureurs du Caire ont ordonné la libération de 21 dirigeants des Frères musulmans, tous arrêtés vendredi 12 mars 2010 après l'annonce de leurs candidatures aux élections législatives égyptiennes de novembre 2010. Après que les procureurs ont émis les ordres de libération, le ministère de l'Intérieur égyptien s'est empressé de délivrer des ordres de détention administrative : ces ordres sont délivrés par l'exécutif, et non pas par la branche judiciaire du gouvernement et sont donc dépourvus de toute base légale.
Près de 50 détenus de la prison de la sécurité politique de Mukalla, dans la province de Hadramout au sud du Yémen, ont entamé une grève de la faim pour protester contre leur maintien en détention par les services de sécurité yéménites sans aucune accusation ni jugement.

Des proches des victimes ont récemment informé le représentant d'Alkarama au Yémen que certains détenus avaient passé près de 3 ans en prison sans jamais avoir été jugés. Les prisonniers ont entamé une grève de la faim le 10 mars 2010 pour protester contre leur maintien en détention dans des conditions déplorables.
Les autorités saoudiennes, en particulier les instances judiciaires, continuent de traiter les travailleurs migrants avec le plus profond mépris. Parmi les victimes du système judiciaire saoudien figure Mohamed Alim, citoyen Bangladeshi qui est maintenant depuis 6 ans derrière les barreaux alors qu'il avait été condamné à une peine de prison de 10 mois.

Il y a sept ans, alors qu'il travaillait comme agent d'entretien au ministère saoudien de la santé, Mohamed Alim a été arrêté en même temps qu'un gardien saoudien pour « trafic de médicaments ».

Quarante-deux dirigeants des Frères musulmans ont été arrêtés à leur domicile tôt ce matin. Cinquante-trois manifestants ont aussi été arrêtés aujourd'hui même après la prière du vendredi à l'extérieur de la mosquée d'Abu Magda à Al-Ismaliya et 70 autres, dont huit femmes, à Maidan Al-Sharqiya.
Le 2 mars 2010, les services de renseignement égyptiens ont convoqué à Fayoum, Taha Abdel Tawab Mohammed, médecin du gouvernorat de Fayoum en Égypte qui avait organisé le soutien au Dr Mohammad Al Baradei, candidat potentiel aux élections présidentielles égyptiennes de 2011. M.
M. Thamer Al-Khodr, militant des droits de l’homme en Arabie Saoudite, a été arrêté le 03 mars 2010, par les agents des services de renseignements (Al Mabahit) d’Al-Qassim. Il est actuellement détenu au secret sans possibilité de contact avec le monde extérieur.

Alkarama a adressé le 12 mars 2010 un appel urgent à la Rapporteuse spéciale sur la situation des défenseurs des droits de l’homme, la priant d'intervenir auprès des autorités saoudiennes.
Les deux frères Osama et Mohamed Al Saadi, âgés respectivement de 14 et 17 ans lors de leur arrestation le 13 octobre 2007 ont été détenus pendant deux mois au secret puis pendant 18 mois sans procédure légale. Ils ont finalement été jugés en janvier 2009. Osama qui a purgé sa peine depuis octobre 2009 n'a toujours pas été libéré.
Alkarama vient d'apprendre que Tonchenba Haider Ali, jeune fille bengalie de 22 ans, vient d'être libérée de la prison centrale des femmes de Sana'a. Elle a été arrêtée à l'aéroport de Sanaa le 20 février 2010 par les forces de la sécurité politique alors qu'elle s'apprêtait à prendre un avion pour rentrer chez elle, après avoir suivi un cours d'arabe de trois mois au Yémen. Quatre de ses camarades bengalis avaient été préalablement arrêtés et détenus.