Articles pour Syrie

Le 4 septembre dernier, Ayo Jwan, jeune militant et défenseur des droits de l'homme kurde de 29 ans a été enlevé chez lui dans le gouvernorat d'Al-Hasakah par des agents de la sécurité politique. Sa famille reste toujours sans nouvelles de lui.

Radeef Mustafa, avocat défenseur des droits de l'homme et président du Comité kurde pour les droits de l'homme (Al-Rased) de 44 ans, est victime de mesures de persécutions de la part des services de sécurité syriens qui ont tenté de l'arrêter chez lui à Alep les 2 et 3 septembre derniers. Il a été forcé de fuir le domicile familial avec sa femme et ses quatre enfants pour tenter de leur échapper. S'il est arrêté, il y a de sérieux motifs de croire qu'il pourrait être torturé par les forces de sécurité syriennes.

Une petite ville. Voilà ce que pourraient peupler ces milliers de personnes dont on n'a plus de nouvelles depuis le début des événements en Syrie. Alors que les plus prudents avancent le chiffre de 3000, d'autres l'estiment à plus de 10 000. Tous cependant s'accordent sur l'augmentation nette des disparitions forcées ces derniers mois, résultat de la répression violente qui s'abat sur la population civile.

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Ce 23 août, le Conseil des droits de l'homme a adopté par trente-trois voix contre quatre (avec 9 abstentions) la résolution A/HRC/S-17/L.1 au cours de sa 17ème session spéciale.

Ziad Ramadan, citoyen syrien, est accusé par les autorités de son pays d'être impliqué dans l'assassinat de Rafiq Hariri. Bien qu'il ait purgé sa peine, il est aujourd'hui arbitrairement détenu dans le quartier palestinien de la prison de Damas.

C'est à l'imprimerie Badran que Fahd Ali Adnan, 51 ans, a été arrêté ce 31 juillet par des agents des services de sécurité, dans la ville de Duma située à 10 kilomètres de Damas. Dans la journée, il a été transféré à la prison Al Khatib et a subi de sévères tortures.

Alors qu'elle retrouvait des amis dans un café de Jaramana, petite ville située à quelques kilomètres de Damas, Hanadi Zahlout s'est fait arrêter ce 4 août par des agents des services de sécurité. Âgée de 29 ans, elle s'était investie dans la coordination des manifestations et militait pour les droits des femmes à travers les réseaux sociaux.

Mustafa Osso, avocat et défenseur des droits de l'homme syrien, risque des sanctions disciplinaires par l'Association du barreau d'Al-Haska pour les positions critiques qu'il a adoptées sur la répression des manifestants.

Fervent défenseur des droits des prisonniers politiques, Mustafa Osso est directeur du conseil d'administration de l'organisation kurde pour la défense des droits de l'homme et des libertés publiques en Syrie. Le 19 mars dernier, il avait boycotté avec dix-neuf de ses confrères la Cour Suprême de la Sécurité d'Etat pour protester contre son illégalité.

Georges Sabra, dirigeant du Parti démocratique du peuple syrien, principal mouvement d'opposition au régime, est depuis plusieurs années, victime de persécutions de la part des autorités. Arrêté une première fois le 24 mars 2008 et une seconde le 10 avril 2011, il vient de l'être pour la troisième fois en trois ans le 21 juin dernier, un mois après avoir été libéré.