Articles pour Maroc

Le 22 août 2016, le Comité contre la torture (CAT) des Nations unies a rendu sa décision relative à la communication d'Alkarama en date du 23 mai 2015 en enjoignant aux autorités marocaines de libérer Abdul Rahman Alhaj Ali, un ressortissant syrien réfugié au Maroc et détenu sous écrou extraditionnel depuis près de deux années et de s'abstenir de l'extrader vers l'Arabie Saoudite.

Le journaliste marocain Mustapha El Hasnaoui a été remis en liberté le 16 mai 2016 après avoir purgé la totalité de sa peine à la prison de Kénitra. Il avait été arrêté le 16 mai 2013, cinq jours après son retour de Turquie, d’où il avait été expulsé par les autorités turques sur dénonciation des autorités marocaines. Il projetait d’effectuer un reportage sur des djihadistes marocains recrutés pour combattre le régime de Bachar Al Assad en Syrie.

Le corps du jeune étudiant en droit de 21 ans originaire de Tan-Tan (sud du Maroc), Adnane Rahali, a été retrouvé sans vie à l'intérieur du campus de l'université Ibn Zhor d'Agadir lundi dernier. Sa famille était restée sans nouvelles de lui depuis le 17 décembre de l'année dernière.

La famille d’Adnane Rahali, étudiant en troisième année de droit à l’Université Ibn Zohr d’Agadir, est sans nouvelle de lui depuis le 17 décembre 2015. Originaire de Tantan – ville située à proximité du Sahara occidental –Adnane Rahali était très impliqué dans la vie associative de son université. Selon ses amis, celui-ci a été interpellé par des personnes en civil le soir du 17 décembre dans l’enceinte de l’université ; il n’a plus été revu depuis.

Le Sous-Comité d'Accréditation (SCA) du Comité International de Coordination (CIC) des Institutions Nationales des Droits de l'Homme (INDH) a rendu ses conclusions dans son rapport sur l'IN

Un journaliste et défenseur des droits de l'homme marocain, Mustapha El Hasnaoui a récemment été placé en cellule d'isolement par l'administration pénitentiaire de la prison de Kénitra. Depuis le 7 janvier 2016, sa famille n'a plus de contact avec lui et se voit systématiquement interdire les visites.

Le 4 janvier 2016, Alkarama a saisi le Groupe de Travail sur la Détention Arbitraire (GTDA) des Nations Unies du cas d'Abdelkader Belliraj, un citoyen belgo-marocain de 59 ans condamné par les autorités marocaines à la prison à perpétuité en 2009 sur la seule base de ses confessions obtenues sous la torture − raison pour laquelle il avait bénéficié d'un non-lieu en Belgique en Octobre 2013.

Le 23 décembre 2015, Alkarama a saisi la Délégation interministérielle aux droits de l'homme (DIDH) du cas d'Abdul Rahman Alhaj Ali, arrêté le 30 octobre 2014 par la police marocaine à Kénitra et détenu jusqu'à ce jour sans base légale.

Depuis 2011, le Maroc a entrepris une série de réformes institutionnelles qui consacrent la protection des droits de l'homme. La Constitution de 2011 consacre ainsi plusieurs droits et libertés fondamentales, et prévoit notamment que la détention au secret constitue un crime de la plus haute gravité.

Le 5 novembre 2015, Fatima Karmad a été condamnée à un mois de prison ferme par la Cour d'appel de Taza après avoir porté plainte contre le Caïd (représentant local de l'État) qui l'avait violentée un mois auparavant. Par conséquent, cette mère de trois enfants âgée de 46 ans a été accusée par les autorités judiciaires de Taza « d'humiliation et violences » à l'encontre du Caïd local.