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اليوم الدولي للاعنف

Le 2 octobre, le monde célèbre la Journée internationale de la non-violence, adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies dans sa résolution 61/271 du 15 juin 2007, afin de promouvoir une culture de paix, de tolérance, de compréhension et de non-violence.

Alkarama souligne qu’il est difficile de renforcer les droits humains dans un contexte marqué par la violence qui sévit dans le monde arabe sous ses multiples formes : de la violence directe menaçant la vie et la sécurité des civils à la violence structurelle empêchant l’exercice des droits fondamentaux, en passant par la violence culturelle qui légitime l’injustice. 

Le peuple palestinien subit depuis deux ans les formes les plus extrêmes de violence systématique de la part des forces d’occupation israéliennes. Parallèlement, de nombreux pays arabes sont frappés par des guerres internes et des conflits sectaires ou politiques, souvent soutenus par des acteurs régionaux et internationaux. Les populations vivent sous des régimes autoritaires et corrompus qui les privent de leurs droits fondamentaux et libertés, recourant fréquemment à une violence excessive contre toute manifestation pacifique revendiquant des droits légitimes. 

À l’occasion de cette journée, Alkarama appelle à promouvoir les moyens de lutte non-violente et à protéger les victimes d’exécutions extrajudiciaires, de disparitions forcées, de torture et de détentions arbitraires. 

Alkarama réaffirme l’importance de construire des États où règnent justice, liberté et sécurité sous la protection de la loi, tout en dénonçant tout discours ou politique autoritaire contraire aux valeurs de dignité et de justice. Depuis plus de deux décennies, cet engagement d’Alkarama vise à réduire la violence et à défendre les droits humains dans le monde arabe.