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Le 30 mars 2010, alors que la cérémonie de remise des diplômes réunissant des milliers d'étudiants à l'université de Munufeya touchait à sa fin, les services de sécurité égyptiens ont arrêté onze étudiants à l'entrée de la faculté d'ingénierie électronique.

Après la cérémonie, alors que les étudiants commençaient à quitter les lieux, un groupe d'intervention composé d'agents de la sécurité centrale, d'officiers des services de renseignement et d'agents de la sécurité nationale se sont mis à attaquer un groupe d'étudiants, parmi lesquels des jeunes femmes, et les ont arrêtés.

En septembre 2008, le Groupe de travail sur la détention arbitraire de l'ONU, groupe d'experts indépendants mandatés par le Conseil des droits de l'homme pour enquêter sur la situation des personnes détenues illégalement, a adopté l'avis 27/2008 concernant le cas de Khirat Al-Shatar et vingt-six autres personnes détenues en Egypte. Le Groupe de travail a qualifié leur détention d'arbitraire et a appelé le gouvernement égyptien à libérer tous ceux qui se trouvent encore en détention.
Le 28 mars 2010, le ministère de l'Intérieur égyptien a ordonné la détention administrative de 3 imams prêchant dans des mosquées dépendant du Ministère égyptien d'Awqaf. Il s'agit des personnes suivantes :

1. Sheikh Abdul Fattah Farag - Centre Bila
2. Sheikh Abdul Muqtadir Abdul Karim Abdul Muqtadir - Village d'Al-Nitaq

3. Sheikh Abdullah Hammad - Al-Kafr Al-Jadid

Les mesures de répression à l'encontre des journalistes et des défenseurs des droits de l'homme sont devenues monnaie courante en Egypte, où ni les lois égyptiennes, ni la législation internationale ne sont respectées. La dernière victime à avoir été persécutée pour ses activités est Hamdi Taha, un journaliste de 50 ans d'Aswan . Des agents des forces de sécurité de l'Etat et des services de la sécurité centale l'ont arrêté le 27 mars 2010 à l'aube au cours d'une descente à son domicile .
Lundi 15 mars 2010, plusieurs procureurs du Caire ont ordonné la libération de 21 dirigeants des Frères musulmans, tous arrêtés vendredi 12 mars 2010 après l'annonce de leurs candidatures aux élections législatives égyptiennes de novembre 2010. Après que les procureurs ont émis les ordres de libération, le ministère de l'Intérieur égyptien s'est empressé de délivrer des ordres de détention administrative : ces ordres sont délivrés par l'exécutif, et non pas par la branche judiciaire du gouvernement et sont donc dépourvus de toute base légale.
Quarante-deux dirigeants des Frères musulmans ont été arrêtés à leur domicile tôt ce matin. Cinquante-trois manifestants ont aussi été arrêtés aujourd'hui même après la prière du vendredi à l'extérieur de la mosquée d'Abu Magda à Al-Ismaliya et 70 autres, dont huit femmes, à Maidan Al-Sharqiya.
Le 2 mars 2010, les services de renseignement égyptiens ont convoqué à Fayoum, Taha Abdel Tawab Mohammed, médecin du gouvernorat de Fayoum en Égypte qui avait organisé le soutien au Dr Mohammad Al Baradei, candidat potentiel aux élections présidentielles égyptiennes de 2011. M.
Alkarama vient d'apprendre qu'Ahmed Douma a été libéré le lundi 22 février 2010. En dépit du fait qu'il avait fini de purger sa peine d'un an de prison le 5 février 2010, Ahmed Douma est resté arbitrairement détenu jusqu'à sa libération.
Les autorités égyptiennes continuent de détenir arbitrairement Ahmad Douma alors qu'il a fini de purger sa peine de prison. A son retour en Egypte de la bande de Gaza, à la fin de l'agression israélienne sur Gaza, la cour militaire égyptienne a condamné le 10 février 2009 Ahmed Douma, citoyen égyptien, à un an de prison pour être entré à Gaza illégalement.
Alkarama a été informée que 15 dirigeants des Frères musulmans, principale force d'opposition du pays, ont été arrêtés à l'aube du lundi 8 février 2010 lors d'une rafle menée par les services de sécurité égyptiens au Caire, à Giza, Al-Sharqiya, Al-Daqhliya et Al-Gharbiya. Deux semaines avant cet incident, des arrestations ont également eu lieu séparément dans Al-Bahira, Fayoum et dans le nord du Sinaï.

15 hauts dirigeants des Frères musulmans arrêtés