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M. Michael Romig, de la Fondation Alkarama a achevé sa visite au Yémen, au cours de laquelle il a rencontré des membres du
gouvernement yéménite, des représentants des organisations yéménites des droits de l'homme, des journalistes et des victimes de la violente répression des manifestations que le pays connaît depuis février dernier.

M.

Le Caire, Genève

Aujourd'hui, 6 bureaux d'ONG locales et internationales situés en Égypte ont été perquisitionnés par des équipes d'enquêteurs et de procureurs accompagnés de militaires et de forces de sécurité en uniformes. Des mandats ont été délivrés pour fouiller et enquêter sur un total de 17 organisations, avec comme chefs d'accusation de « recevoir des fonds provenant de pays étrangers » et autres crimes selon la « loi NGO » très critiquée de 2002.

M. Omar Raad, un médecin syrien, a été arrêté le 14 septembre 2011 près de chez lui à Al-Zabadani, une ville proche de la frontière syro-libanaise. Ce jour-là, des membres de la Sûreté de l'Etat ont installé un barrage dans sa rue et ont arrêté M. Raad alors qu'il tentait de le franchir.

Ce jour-là, le 10 novembre 2011, Kamel Hamda allait rentrer déjeuner chez lui dans la banlieue de Damas, après une matinée passée au travail. C'est alors que des coups de feu éclatent à Harasta, dans l'allée Sayl, tout près de la mosquée de Cheikh Moussa : des agents de la Sûreté de l'Etat lui tirent dessus, le blessant grièvement à la jambe, le laissent gisant sur le sol inconscient pendant quinze longues minutes avant de le traîner jusqu'à une camionnette garée non loin de là. A ce jour, les services de la Sûreté de l'Etat continuent de nier son arrestation et sa détention.

Le 23 mai dernier, quatorze prisonniers condamnés à de lourdes peines pour infractions terroristes ont été enlevés en pleine nuit à la prison civile de Nouakchott par des éléments des forces armées sous le regard de leurs co-détenus. Parmi eux, figurent Mohamed Sebti et Mohamed Hmednah, deux Mauritaniens âgés de 26 et 27 ans.

Le Groupe de travail sur la détention arbitraire (GTDA) a adopté l'avis 50/2011 le 2 septembre 2011 concernant le cas de Maikel Nabil Sanad dans lequel il qualifie le procès de M. Sanad d'inéquitable et appelle les autorités égyptiennes à libérer et indemniser la victime. M.

(Abou Dabi, le 28 novembre 2011) - Le verdict de culpabilité émis à l'encontre de cinq militants par la Cour suprême fédérale des Émirats arabes unis le 27 novembre 2011 est le résultat d'un procès inique. Le jury de quatre juges étrangers a délivré le verdict via une déclaration de dix minutes au tribunal, condamnant Ahmed Mansoor, un éminent réformateur émirati, à trois ans d'emprisonnement, et chacun des autres prévenus à deux ans, pour insultes publiques aux autorités des Émirats. Les détenus n'ont aucun droit de faire appel dans cette affaire.

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Le Groupe de travail de l'ONU sur la détention arbitraire, dont les experts sont actuellement réunis en Session à Genève, a notifié sa décision concernant la détention de M.

Lors de la « marche du million » organisée le 18 novembre dernier, les forces égyptiennes de la sécurité centrale ont fait usage de gaz lacrymogènes et ont tiré à balles réelles sur les manifestants pour tenter de les disperser.
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