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En réponse à la Déclaration de Dublin sur le processus de renforcement des organes de traités des droits de l'homme des Nations unies, un groupe de vingt ONG internationales de défense des droits de l'homme, parmi lesquelles figure Alkarama, ont adopté leur propre déclaration contenant des propositions de réforme de ce système des traités (télécharger le document en pdf ici).

De la réforme du système de traités des Nations unies

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Des familles de prisonniers détenus dans les prisons saoudiennes sans accusation ni procès se sont réunies aujourd'hui devant des ambassades saoudiennes en Europe et au Moyen-Orient pour protester contre les violations des droits de l'homme commises par les autorités saoudiennes depuis de nombreuses années.

Des familles de prisonniers arbitrairement détenu

A l’occasion d’un transfert le 9 octobre 2010 vers la prison centrale de Kenitra, plus d’une centaine de détenus ont été victimes de tortures. Parmi eux figure Youssef Al-Khammal, victime – comme d'autres – de représailles en raison de leurs protestations contre leur condamnation à la suite de procès inéquitables pour des motifs politiques et contre les conditions de leur détention.

M. Rachid Kebli qui avait été enlevé par des agents du département du renseignement et de la sécurité le 18 octobre 2010 et emmené vers une destination inconnue a été, selon sa famille, transféré récemment à la prison d'El Harrach à Alger.

Alkarama avait informé le Groupe de travail sur les disparitions forcées le 4 novembre 2010, le priant d'intervenir d'urgence auprès des autorités algériennes.

M. Abou Elkassim BRITEL, citoyen italien d’origine marocaine, a été victime d’une « restitution extraordinaire » impliquant à la fois les autorités pakistanaises, américaines et marocaines. En mars 2002, il avait été arrêté au Pakistan, remis au autorités américaines puis marocaines. Après une détention d'un an au secret, il a été libéré sans jugement. S'apprêtant à quitter le Maroc pour retourner en Italie, il a de nouveau été arrêté et condamné à 15 ans de prison sur la base d'aveux soutirés sous la torture.

Des documents révèlent que des agents des services de sécurité ont été mis à l'abri de poursuites judiciaires; Human Rights Watch, Alkarama et Trial demandent l'intervention des Nations Unies

(Genève, 19 novembre 2010) - Les organisations de défense des droits de l'homme Alkarama, TRIAL (Track Impunity Always) et Human Rights Watch ont déclaré avoir récemment reçu des documents révélant que le chef des services de sécurité libyens a fait obstruction à l'enquête sur la mort suspecte en 2006 d'un détenu.

M. Azdine Braik a été enlevé le 30 octobre 2010 dans la rue à Fès, MM. Abdellatif Kouibaat et Badr Kounine ont, quant à eux, été kidnappés le 27 octobre 2010 dans un lieu public à Casablanca. Tous trois ont été emmenés par des agents en civil vers une destination inconnue et ont disparu depuis. Leurs familles craignent qu'ils ne soient torturés.

M. Othmane Abdessamed Abdellahoum avait été enlevé le 16 octobre 2010 par des agents du Département du renseignement et de la sécurité (DRS) à Ain Al-Hadjel (wilaya de M'sila) et disparu. La famille a enfin pu lui rendre visite le 11 novembre 2010 à la prison de Bouira. Il portait les traces des tortures subies.

Alkarama avait adressé un appel urgent le 5 novembre 2010 au Groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires, lui demandant d'intervenir auprès des autorités algériennes.
Alkarama a informé le Groupe de travail sur la détention arbitraire de l'emprisonnement depuis des mois voir depuis deux ans de cinq personnes au centre de détention des services de la sécurité politique (Al-Amn Assiyassi) à Sanaa sans qu'elles aient été présentées devant un magistrat ou aient été informées des charges retenues contre elles.

Cette communication a été adressée le 9 novembre 2010 à la Procédure spéciale la priant d'intervenir auprès des autorités yéménites afin que les cinq personnes soient libérées ou placées sous la protection de la loi.
Au cours de sa 187e session, le Conseil directeur de l'Union Interparlementaire (UIP) a adopté une résolution le 6 octobre 2010 concernant l'affaire du député irakien Mohammed Al-Dainy. Le Conseil affirme sans équivoque que M. Al-Dainy a été victime de persécutions injustes à cause de ses activités de défenseur des droits de l'homme et qu'il a été condamné à mort à l'issue d'une procédure qui « ne peut être qualifiée que de simulacre de justice ». L'UIP a appelé les autorités irakiennes à «cesser immédiatement ce jugement inique et à réhabiliter pleinement M. Al Dainy. ».
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