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اليوم الدولي للسلام

Le 21 septembre 2025 marque la Journée internationale de la paix instaurée par la résolution 55/282 de l’Assemblée générale des Nations Unies (7 septembre 2001) consacrée à la cessation des hostilités dans le monde, au rejet de la violence et à la promotion d’une culture de paix fondée sur l’éducation, la sensibilisation et la coopération internationale. 

A cette occasion, Alkarama affirme que la paix ne peut être instaurée qu’à travers le respect des droits de l’homme et de la dignité humaine, ainsi que la garantie de l’égalité devant la loi et de l’égalité des chances. Ces principes, consacrés par la Déclaration universelle des droits de l’homme et les deux Pactes internationaux relatifs aux droits civils et politiques et aux droits économiques, sociaux et culturels, sont essentiels. Une paix durable reste impossible tant que domine la logique de la force et que les valeurs de justice sont marginalisées. 

Alors que les Nations Unies ont retenu pour slogan cette année : « Agissons pour un monde pacifique », l’organisation elle-même se trouve marginalisée dans la gestion des questions de sécurité et de paix internationales. Plus grave encore, ses représentants, ses agences humanitaires et de défense des droits de l’homme, ainsi que les organisations internationales qui coopèrent avec elle, sont la cible d’attaques et de pressions répétées, visant notamment l’UNRWA, la Rapporteuse spéciale sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967, Mme Francesca Albanese, ou encore la Cour pénale internationale. 

Le contexte régional 

Par ailleurs, la réalité sur le terrain révèle que de nombreux pays arabes demeurent confrontés à de graves violations des droits humains qu’il s’agisse de violences directes liées aux conflits armés (Yémen, Libye, Soudan) ou de violences structurelles résultant de l’absence de politiques assurant à leurs populations des conditions de vie dignes. 

La Palestine 

En cette occasion, il est essentiel de rappeler que le peuple palestinien subit parmi les formes les plus extrêmes de violence et de crimes internationaux perpétrés par les autorités d’occupation israéliennes relevant de crimes de guerre et de génocide au regard du Statut de Rome de la Cour pénale internationale. En deux ans, les offensives militaires ont causé plus de 65 000 morts et 165 000 blessés tout en visant délibérément les civils et les infrastructures à Gaza et en Cisjordanie. Ces agressions s’accompagnent d’attaques répétées contre le Liban, la Syrie, le Yémen, le Qatar et l’Iran menaçant gravement la paix et la sécurité régionales et internationales. 

L’inaction de la communauté internationale, silencieuse face à des violations pourtant largement documentées, constitue une violation manifeste de la Charte des Nations Unies et des obligations des États parties aux Conventions de Genève. De plus, les pressions exercées contre les mécanismes onusiens, tels que l’UNRWA et les rapporteurs spéciaux, compromettent l’efficacité même du système international de protection des droits humains. 

Malgré cette inertie, certaines positions positives se sont fait jour, émanant de gouvernements qui refusent les politiques de l’occupation israélienne. Parallèlement, des mobilisations populaires d’ampleur mondiale ont vu le jour pour dénoncer ces violations, allant des manifestations et sit-in à diverses initiatives civiles pacifiques, dont la flottille de la liberté en direction des côtes de Gaza. 

Conclusion 

Aussi sombre que puisse sembler la situation, l’issue dépendra inévitablement du respect des valeurs de justice, de dignité et des droits humains indivisibles. 

Alkarama rappelle que le respect de ces principes demeure la seule voie pour parvenir à une véritable et durable paix mondiale. Alkarama insiste également sur le fait que l’impunité dont jouissent les auteurs de crimes internationaux constitue une menace directe pour l’ensemble de l’ordre juridique international.