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Selon les éléments d'informations obtenus par Alkarama, M. Mohammed Al-Dainy, député irakien et défenseur des droits humains, arrêté le 25 Février 2009 par les forces gouvernementales, a réapparu. Il aurait bénéficié de complicités pour être libéré.
Onze collaborateurs du député Mohammed Al-Dainy ont été arrêtés le 21 février 2009 à 11h dans son bureau et ont disparu depuis. Alkarama craint pour leur intégrité physique et morale.
M. Abdullah Al-Souidane, de nationalité qatarie, a été arrêté le 9 mai 2009 à la frontière de l'Arabie Saoudite où il se rendait. Il est détenu depuis à la prison d'Al Hayr sans que la famille ait pu avoir de ses nouvelles.

Alkarama a adressé le 20 mai 2009 une communication au Rapporteur spécial sur la torture, le priant d'intervenir d'urgence auprès des autorités saoudiennes, en raison des risques de torture qu'encourent les personnes détenues au secret.

Mohammad Baadani a été enlevé en 2001 alors qu'il était âgé de moins de 14 ans. Son père, Amer Baadani a lui, été arrêté en 2004. Tous deux sont depuis maintenus en détention arbitraire, sans avoir été présentés devant un tribunal et jugés.

Alkarama a adressé le 19 mai 2009 une communication au Groupe de travail sur la détention arbitraire, le priant d'intervenir auprès des autorités yéménites afin de libérer ou juger ces deux personnes détenues depuis huit et cinq ans.

Mohammad Amer Ahmad AL-BAADANI, né en 1988, étudiant, a été arrêté le 1er mai 2001
M. Alaa Khayr Allah Al Maliki a été arrêté le 17 février 2009 et a disparu depuis. Il est évident que son arrestation est liée à la fonction qu'il exerçait en tant que chef de la sécurité du député Mohammed Al-Dainy, disparu lui aussi, de même que nombreux membres de sa famille et de son équipe.
Omar Jasem, Hossein Mansoor et Odey Mansoor ont été arrêtés le 25 février 2009 au domicile de ce dernier et depuis, leurs familles n'ont plus aucune nouvelle d'eux. Tous les trois étaient en relation avec le député Mohammed Al-Dainy, lui même disparu depuis le 26 février 2009.
M. Hassan Al-Diqqi, qui milite depuis plus d'une vingtaine d'années pour des réformes politiques dans son pays dans le cadre de diverses associations non reconnues par les autorités, avait été arrêté le 20 juillet 2008. Condamné le 4 mars 2009 à 10 ans de prison, sa peine a été réduite à 6 mois de prison en appel. Il a été libéré le 11 mai 2009.

Rappel :

17 personnes ont disparu entre 1992 et 1997, après avoir été arrêtées par des agents du Service de renseignements de la sûreté de l'État (SRS). Toutes ont été aperçues dans leurs locaux.

Alkarama a soumis le 15 mai 2009 au Groupe de travail sur les disparitions forcées une communication comportant une liste de 17 personnes qui avaient été arrêtées entre 1992 et 1997. Certains de ces hommes avaient été arrêtés avec d'autres personnes qui ont par la suite été libérées.

L'institution nationale des droits de l'homme algérienne est sur le point de perdre son accréditation par le Comité international de coordination des institutions nationales (CCI).