Articles pour Algérie

Alkarama a été mandatée pour présenter une plainte au Comité des droits de l'homme concernant la disparition de Tahar et son fils aîné Bachir Bourefis arrêtés en 1996 dans la wilaya de Jijel et disparus depuis.

Leurs arrestations et disparitions se sont déroulées dans le contexte du conflit armé généré par le coup d'état de janvier 1992 et caractérisé par une pratique systématique et généralisée d'arrestations arbitraires suivies de disparitions forcées.

Dans le cadre du suivi de quatre recommandations du Comité contre la torture, Alkarama a présenté à l'organe onusien une contribution relevant l'absence de mise en application de celles-ci.
Le rapporteur du Comité des droits de l'homme a adressé le 27 août 2009 une lettre au Représentant permanent algérien auprès des Nations-Unies, lui rappelant que dans le cadre du suivi des Observations finales du Comité, l'Etat algérien n'a pas fourni d'informations pour trois d'entre elles dans le délai d'un an comme demandé.
Aujourd'hui, 28 septembre 2009, 10 années se sont écoulées depuis le jour où M. Malik Medjnoune a été enlevé près de son domicile à Tizi-Ouzou par les services algériens du Département de la recherche et de la sécurité(DRS).
M. Maamar Ouaghlissi a été arrêté le 27 septembre 1994 sur son lieu de travail par trois agents en civil qui se sont présentés comme étant des membres de la sécurité (Al Amn), sans indiquer la raison de cette interpellation. Depuis, M. Ouaghlissi a disparu.
Alkarama a saisi le Comité des droits de l’homme des Nations Unies au nom de Madame Farida Khirani, épouse Ouaghlissi, de ce cas dans une Communication individuelle en date du 1er juillet 2009.
Alkarama a appris que M. Adel Saker, arrêté le 26 mai 2008 par la police de Tamalous (Skikda), a réapparu dans la prison de Skikda le 12 avril 2009, après avoir été détenu au secret par le Département des renseignements et de la sécurité (DRS) et en conséquence porté disparu.
L'institution nationale des droits de l'homme (INDH) algérienne, présidée par Me Farouk Ksentini, a été rétrogradée par le Comité international de coordination des institutions nationales (CCI). Cette décision constitue un revers pour la diplomatie algérienne qui n’a pas ménagé ses efforts pour discréditer les organes et les experts de l’ONU ainsi que les ONG et les militants des droits de l’homme engagés dans le dossier algérien.
Le Sous-Comité d’Accréditation du Comité international de coordination des Institutions nationales pour la promotion et la protection des droits de l’homme (CIC) a demandé à la Commission Nationale Consultative de Promotion et de Protection des Droits de l’Homme (CNCPPDH)  de lui fournir dans un délai d’une année les éléments établissant qu’elle n’a pas cessé de respecter les Principes de Paris.
L'institution nationale des droits de l'homme algérienne est sur le point de perdre son accréditation par le Comité international de coordination des institutions nationales (CCI).